Hand in Hand Parenting https://www.handinhandparenting.org/ Supporting parents when parenting gets hard Fri, 04 Jul 2025 07:43:27 +0000 en-US hourly 1 https://www.handinhandparenting.org/wp-content/uploads/2020/09/cropped-hihlogo-100x100.png Hand in Hand Parenting https://www.handinhandparenting.org/ 32 32 Et si je n’étais simplement pas un parent joueur ? https://www.handinhandparenting.org/2025/06/et-si-je-netais-simplement-pas-un-parent-joueur/ Tue, 24 Jun 2025 17:00:16 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=73922 Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand “Tu veux jouer avec moi ?” Cette question est posée au moins 100 fois par jour dans la plupart des maisons, par les enfants à leurs parents. On nous répète sans cesse que le jeu améliore les relations. Shonda Rhimes, créatrice de […]

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Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand

“Tu veux jouer avec moi ?”

Cette question est posée au moins 100 fois par jour dans la plupart des maisons, par les enfants à leurs parents.

On nous répète sans cesse que le jeu améliore les relations. Shonda Rhimes, créatrice de Greys Anatomy (et ancienne bourreau de travail), a consacré un Ted Talk à l’impact du jeu sur sa vie de parent. Larry Cohen a consacré deux livres à l’éducation ludique, et les enseignants de maternelle utilisent le jeu pour aider les enfants à évacuer le stress et la peur.

Hand in Hand fait la promotion de deux outils qui permettent aux parents de se joindre à leurs enfants pour jouer : Le Temps Particulier où nous accordons à notre enfant toute notre attention et où nous suivons son exemple en jouant à ce à quoi il veut jouer, et le Jeu-écoute où nous posons la limite de manière ludique, devant un comportement déplaisant. Ces deux outils permettent d’approfondir nos liens et de renforcer la coopération.

Le jeu fonctionne.

Mais le jeu est difficile.

Entre la lessive, la vaisselle et le travail d’adulte, peu d’entre nous ont l’énergie de laisser tomber instantanément la chaussette mouillée, de ramasser le camion et de faire vroum, vroum, vroum sur la moquette.

Parfois, nous voulons jouer, mais nous avons l’impression de ne pas savoir comment faire.

En tant que parents, nous comprenons l’importance du jeu et nous voulons être plus enjoués, mais nous n’y arrivons pas. C’est alors que nous commençons à nous demander : “Et si je n’étais tout simplement pas un parent joueur” ?

Kathy Gordon, formatrice certifiée Hand in Hand, explique que de nombreux parents ont du mal à se mettre au niveau de leur enfant et à jouer à un moment donné. Le plus souvent, cela est dû à des sentiments sur le jeu qui remontent à l’enfance. Un outil de parent à parent appelé Partenariats d’écoute peut nous aider à explorer ces vieux sentiments et croyances. Après cela, essaie de voler le meilleur de la comédie !

Kathy partage ici 25 façons d’arriver à une parentalité ludique.

Tu peux également télécharger cette liste ici :

Commence par explorer avec ta/ton partenaire d’écoute comment était le jeu lorsque tu étais petit.e.

1. Quelqu’un a-t-il joué avec toi ?

2. As-tu été intentionnellement exclu.e du jeu ?

3. As-tu eu des ennuis lorsque tu as joué ou que tu as fait des bêtises ?

4. Les adultes qui t’entouraient jouaient-ils avec les enfants ?

5. Te souviens-tu d’un moment très amusant où un adulte a joué avec toi ?

Ensuite, réfléchis et parle de ce que tu ressens aujourd’hui par rapport au jeu.

6. Y a-t-il des éléments du jeu qui te font peur ? Par exemple, si ton enfant veut jouer aux armes à feu et au tir, ou s’il veut se déshabiller ?

7. Crains-tu qu’il y ait “d’autres choses plus importantes à faire” ou que tu perdes ton temps en jouant ?

8. Crains-tu que ton jeu ne récompense un mauvais comportement ?

9. Crains-tu de ne pas savoir comment arrêter le jeu sans provoquer des pleurs ?

10. Te demandes-tu si le jeu avec tes enfants est trop bruyant ou trop turbulent, ou si quelqu’un va se blesser ?

Travaille sur tes sentiments

11. Défoule-toi ou plains-toi au sujet de tes propres expériences de jeu si elles t’ont ennuyé.e.

12. Revis les bons et les mauvais moments de ton enfance en les racontant.

13. Décris les jeux les plus drôles auxquels tu as joué.

14. Demande à ta/ton partenaire d’écoute de formuler les demandes de jeu de ton enfant qui te rendent folle/fou ou pour lesquelles tu es la/le plus réticent.e, puis réponds en donnant ton avis à ta/ton partenaire. Crie ou hurle tout haut tout ce que tu aimerais dire à ton enfant à propos des jeux auxquels il te demande de jouer.

15. Dis à ta/ton partenaire d’écoute : “Je ne jouerai pas. Je ne jouerai pas. Pas aujourd’hui. Jamais. Va-t’en.” Fais entendre tes sentiments.

16. Fais semblant de te mettre en colère ou de t’énerver quand tu ne veux pas jouer.

17. Essaie de rire pendant toute la durée de l’écoute et vois quels sentiments émergent.

Le jeu est-il un déclencheur ? Te culpabilise-t-il ou te rend-il paresseux.se ? Examine-les dans ce guide gratuit qui explique comment les déclencheurs t’empêchent d’être le parent que tu veux être. Reçois le guide sur les déclencheurs.

Entraîne-toi à jouer

18. N’hésite pas à demander des jeux et des blagues et à t’en inspirer ! Crées-toi un petit répertoire pour les garder sous la main.

19. Utilise le site Web de Hand in Hand pour trouver des idées ludiques sur le brossage des dents, l’heure du coucher et l’alimentation difficile.

20. Lis le livre Qui veut jouer avec moi ? de Lawrence Cohen.

21. Commence modestement. Commence par deux minutes de jeu par jour, puis augmente.

22. Regarde des comédies physiques pour trouver des idées (et t’amuser). Laurel et Hardy est un classique.

23. Participe à une activité qui te fait plaisir. Cela peut-être quelque chose qui stimule ton imagination ou de plus corporel : improvisation, cours de cirque, danse du ventre.

24. Réunis quelques amis et faites des batailles de chaussettes, jouez à la lutte ou sortez Twister pour vous amuser. “La lutte avec de bons amis est un excellent moyen d’explorer sa force physique en toute sécurité. Vous pouvez vous amuser physiquement sans craindre que quelqu’un se blesse”, explique Kathy.

25. Suis le rire. Ne te mets pas la pression pour « être drôle ». Tes enfants vont adorer ça, si tu leur fais faire un tour sur ton dos ou si tu fais semblant de ne pas les trouver, alors qu’ils sont cachés. Tu n’as pas besoin d’être Jim Carey, mais si tu les faites rire, c’est une bonne chose pour eux, alors refais ce que tu as fait.

Te souviens-tu quand vous jouiez à faire coucou ou à roucouler des bruits idiots à ton enfant lorsqu’il était bébé ? Si te le permets, le jeu peut redevenir aussi facile, aussi naturel et aussi amusant.

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Lorsque ton enfant crie “Va-t’en”, devrais-tu le faire ? https://www.handinhandparenting.org/2025/05/lorsque-ton-enfant-crie-va-ten-devrais-tu-le-faire/ Tue, 13 May 2025 17:29:24 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=73549 Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand En tant que parents, nous ne voulons rien de plus que d’aider nos enfants à se sentir aimés et choyés. Lorsqu’ils sont contrariés, chaque cellule de notre corps s’efforce de les aider à se sentir mieux. Nous souhaitons ardemment que la […]

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Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand

En tant que parents, nous ne voulons rien de plus que d’aider nos enfants à se sentir aimés et choyés. Lorsqu’ils sont contrariés, chaque cellule de notre corps s’efforce de les aider à se sentir mieux. Nous souhaitons ardemment que la contrariété cesse et, pour ce faire, nous utilisons une voix calme, une étreinte chaleureuse. Pourtant, dans leur colère, les enfants nous renvoient ces gestes d’attention. Lorsque notre enfant nous crie de partir, nous nous sentons blessés et rejetés. Lorsqu’il s’en va en claquant la porte au nez, nous sommes désorientés. Devons-nous rester près de lui ou faire ce qu’il demande et partir ?

Récemment, après l’école, j’ai senti que mon fils n’était pas dans son assiette. Il ne me regardait pas dans les yeux et n’arrêtait pas de me demander des friandises, alors que j’avais apporté un goûter spécial pour le retour à la maison. Peu de temps après notre arrivée à la maison, nous avons profité d’un Temps Particulier ensemble et, à la fin, il en a redemandé. Je lui ai proposé 5 minutes de plus et il a rechigné devant cette somme dérisoire. « Ce n’est PAS assez de temps. Quand est-ce que papa rentre à la maison ?! »

Lorsque je lui ai répondu « Bientôt, je pense », il s’est mis à pleurer en criant « Je veux quelqu’un avec qui jouer MAINTENANT ! Je lui ai dit chaleureusement : « Je vois que tu veux vraiment jouer avec quelqu’un, mon chéri ». Il s’est mis à pleurer bruyamment, à parler et à gémir en même temps, si bien que je ne pouvais pas comprendre ce qu’il disait. Il s’est mis à balancer son corps dans tous les sens et à donner des coups de pied sur le sol. Je voyais bien qu’il avait besoin de moi, alors je me suis approchée un peu plus.

Ce qui a suivi a été une réponse qui m’a parfois accablée et troublée. « Va-t-en ! Arrête de me regarder ! Tu ne fais qu’empirer les choses ! Je ne peux JAMAIS être seul ! » Face à ces mots, je restais souvent figée, prise entre le désir d’aider et celui de respecter son autonomie et sa demande d’espace. J’avais l’habitude d’entendre des mots comme ceux-là et de paniquer un peu : « Est-ce que je reste près de lui ou est-ce que je lui laisse de l’espace ? Si je reste près de lui, est-ce que je l’étouffe ? »

Si je reste trop près, est-ce que j’étouffe mon enfant ?

Mais j’ai appris, à force d’essais et d’erreurs, qu’en trouvant un moyen de rester près de lui, nous parvenons presque toujours à établir une meilleure connexion entre nous. Il retrouve sa clarté d’esprit et l’atmosphère de notre famille s’améliore. Lorsqu’il était plus jeune, il était plus souvent évident que je devais m’approcher et fixer une limite physique pour éviter qu’il ne se blesse. Maintenant qu’il est plus âgé, c’est encore parfois le cas. Mais ces derniers temps, je peux plus souvent être à proximité sans établir immédiatement un contact physique, comme je devais le faire lorsqu’il était tout petit.

J’essaie de m’approcher aussi près que nécessaire pour assurer sa sécurité. Cela me permet d’honorer mon instinct de proximité tout en respectant sa demande d’espace. Je lui ai dit : « Je sais que tu veux que je parte, mon chéri, mais quand je t’ai laissé avant, ça n’a pas aidé. » Il s’est enfui dans sa chambre et m’a dit : « Ne t’approche pas ! » J’ai fait un pas dans sa chambre, je me suis assise et je me suis appuyée contre la porte fermée, de l’autre côté de la pièce. Je lui ai dit gentiment : « Je vais juste m’asseoir ici et écouter. »

Il s’est agité sur son lit en sanglotant, en donnant des coups de pied, en se débattant et en criant : « Sors de là ! Tu es méchante avec moi !! » Ne serait-ce pas tellement aidant que, lorsque nous déversons notre amour sur nos enfants, ils reçoivent immédiatement notre gentillesse et fondent dans nos bras en remerciement de notre chaleur et nos soins ? Cette validation et cette confirmation instantanées, montrant que nos efforts étaient exactement ce qu’il fallait, nous seraient tellement utiles en tant que parents.

Mais voilà, lorsque nous apportons de la chaleur et de l’attention à nos enfants lorsqu’ils traversent une période difficile, les choses ont souvent l’air de s’aggraver avant de s’améliorer. Cela peut sembler contre-intuitif, mais en réalité, la sécurité de ta chaleur, de ta présence et de ton calme constitue un point d’ancrage pour ton enfant. Lorsque tu restes avec lui de cette manière, il se sent en sécurité et capable de vivre la douleur et l’inconfort de ce qui le perturbe.

À quoi cela ressemble-t-il ?

Ils deviennent plus bruyants, plus dépourvus, plus en colère. Dans le cas présent, je me souviens avoir pensé à quel point j’étais heureuse d’être avec lui et combien il travaillait dur pendant que je l’écoutais. Cette pensée est devenue mon point d’ancrage, me permettant de rester calme et ouverte, afin qu’il puisse s’ancrer à moi. Finalement, lentement, ses pleurs se sont calmés. Il a établi un contact visuel (un signe que je considérais comme la preuve que ses idées claires commençaient à revenir) et m’a répété de ne pas le regarder avec « ce visage ».

J’ai décidé de tâter le terrain et de voir s’il était prêt à se connecter. Parfois, si j’offre un peu d’humour léger et doux lorsque je vois des signes de son retour, nous sommes en mesure de nous connecter. Je me suis approchée lentement du lit où il était assis et j’ai dit : « Tu veux dire cette tête ? », j’ai lentement roulé les yeux et tiré la langue sur le côté. Il a crié « NON » et s’est remis à sangloter. Je voyais bien qu’il ne s’était pas encore remis de son émotion, alors j’ai écouté encore un peu, en silence.

Il est sorti en courant de sa chambre en criant : « Ne me suis plus JAMAIS !! »

Je l’ai suivi lentement et lui ai dit : « Je vais te laisser un peu d’espace, mais je veux que tu saches que je suis près de toi », et je me suis assise sur le canapé dont le dos faisait face à l’espace de jeu où il se trouvait. Je ne le regardais pas directement, mais j’étais suffisamment proche pour pouvoir l’attraper si j’en avais eu besoin. Il a fermé la porte de l’espace de jeu et a commencé à piétiner, à donner des coups de pied et à balancer son corps dans tous les sens. Il a trébuché un peu et sa tête a atterri dans des coussins, l’arrière-train vers le haut. Il s’est arrêté de pleurer et a laissé échapper un petit rire. Je me suis dit que c’était peut-être mon signal et j’ai essayé : « Hé ! Il y a une autruche dans ta salle de jeux !

Il a trouvé ça drôle et m’a demandé pourquoi j’avais parlé d’autruche. Je lui ai alors expliqué que ces oiseaux enterrent parfois leur tête et que leurs fesses restent en l’air. Il a recommencé, encore et encore, en levant les fesses en l’air, en les remuant et en ricanant. Je me suis promenée dans l’aire de jeu pendant qu’il faisait cela et nous étions tous les deux en train de rire. Il m’a regardée et il s’est remis à pleurer parce qu’il avait mal à la tête à force de pleurer et de crier. Je lui ai demandé s’il voulait s’asseoir sur mes genoux. Il l’a fait et a pleuré encore un peu pendant que je le tenais.

Au bout de quelques minutes, il s’est frotté les yeux, a respiré profondément et m’a dit : « Désolé maman, tu n’as rien fait de mal, c’est moi ». J’ai dit : « Chéri, tu n’as rien fait de mal. Tu as fait tout ce qu’il fallait. Tu avais de grands sentiments et je suis si heureuse d’avoir pu être près de toi. Je suis heureuse d’avoir pu t’écouter. C’est exactement ce dont une personne a besoin parfois ! » Il m’a souri et a commencé à jouer avec ses Legos. Le reste de la soirée, il a joué joyeusement et nous avons eu un très bon dîner en famille.

« Va-t’en » est un mot codé qu’il faut connaître

Le terme « Va-t’en » est généralement un code qui signifie « Je me sens si mal à l’intérieur et ta présence fait qu’il m’est impossible de ne pas le ressentir ». Les sentiments refoulés sont comme les petites taupes dans ce jeu d’arcade. Ils s’enfouissent hors de notre champ de vision pendant un certain temps, pour réapparaître plus tard à un autre endroit apparemment sans rapport. Si nous avons la capacité d’écouter, les enfants se sentent soutenus et, lorsque la contrariété disparaît, ils se sentent plus légers et plus connectés par la suite. Les bons sentiments qui naissent de ce lien étroit avec nous les aident à résoudre des problèmes qui les tourmentaient quelques minutes auparavant. La prochaine fois que tu entendras ton enfant crier « Va-t’en ! », essaie de le remplacer par « AIDE-MOI ! Je ressens un désordre chaotique à l’intérieur et je ne sais pas ce que je fais ! »

Ce type d’écoute fonctionne mieux lorsqu’elle est réciproque

Cette compréhension est loin d’être celle avec laquelle la plupart d’entre nous ont grandi et, pour cette raison, il peut être difficile de rester calme, d’écouter ouvertement et de ne pas douter de soi. Il y a certaines choses que tu peux faire pour te faciliter la tâche et réduire le stress dans ton rôle de parent. Lorsque la tempête est passée et que tu as un peu de temps libre, essaie de te souvenir d’un moment de ton enfance où tu t’es sentie mal et effrayée et où tu n’as pas pu dire à un adulte ce qui se passait ou ce dont tu avais besoin. Qu’aurais-tu préféré qu’il se passe ? Comment te serais-tu senti.e différent.e si quelqu’un avait été gentil et ouvert avec toi à l’époque ?

Les Partenariats d’écoute sont également un excellent moyen d’explorer la façon dont les adultes qui t’entouraient ont réagi lorsque tu as dépassé les bornes ou piqué une crise. Tu peux également parler de ce que tu ressens lorsque ton propre enfant te dit « Va-t’en ». Une autre piste de réflexion consiste à te souvenir de la première fois où quelqu’un t’a dit de partir ou t’a fait sentir indésirable. Chacune de ces questions t’aide à comprendre l’accablement dans lequel se trouve ton enfant lorsqu’il crie « Va-t’en » et à explorer les sentiments que tu éprouves face à son comportement et à ses mots durs.

Idées sur ce que tu pourrais faire la prochaine fois que ton enfant criera « Va-t’en » !

Respire, fais un balayage mental et pose-toi les questions suivantes :

  • « Suis-je capable d’écouter vraiment en ce moment, sans avoir besoin que mon enfant soit différent, sans avoir besoin que cela se termine ?
  • « Est-ce que je me sens à l’aise avec les grands sentiments de mon enfant ? »

Si ce n’est pas le cas, et si tu peux dire qu’il est en sécurité, tu peux dire à ton enfant quelque chose comme : « Chéri, je vois que c’est très difficile et je veux rester et écouter, mais j’ai besoin d’un verre d’eau ». N’essaie pas de rester et d’écouter si tu n’en as pas la capacité. Tu auras d’autres occasions d’écouter à l’avenir et ta capacité à dire, chaleureusement, que tu n’es pas en mesure de rester et d’écouter est utile en soi.

Rappelle-toi de la manière qui te convient le mieux, que les mots et le comportement n’ont rien de personnel. Le fait qu’ils te disent de partir n’est pas le reflet de leurs sentiments à ton égard, mais plutôt de leurs sentiments à l’égard de ce qu’ils ressentent.

Essaie de prononcer l’une de ces trois phrases dans ton esprit si elles te semblent pertinentes :

  • « Il se sent si mal en ce moment, c’est déroutant et accablant pour lui, »
  • « La seule chose que je dois faire en ce moment est d’écouter ce qu’elle ressent. Je n’ai pas à comprendre pourquoi cela se produit, »
  • « Je sais que si j’écoute, ils sentiront ma chaleur et cela finira par les aider.»

Rappelle-toi qu’il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » méthode. Chaque situation étant unique, il est préférable de considérer chaque nouvelle contrariété et ta réaction comme une danse d’improvisation. Ce qui a fonctionné pour mon fils le jour que je viens de décrire ne fonctionnera pas exactement de la même façon la prochaine fois qu’il me dira « Va-t’en ! ». Ce qui ne changera pas, c’est ta chaleur inébranlable. Ta capacité à écouter où ils en sont (et où tu en es !), est ce qui doit rester constant.

Ne rationalise pas, ne te précipite pas et ne te laisse pas distraire mais suis plutôt leur direction

Tu peux essayer de faire de l’humour lorsque tu vois que leurs sentiments commencent à s’éclaircir, et cela peut ne pas fonctionner. Ne t’inquiète pas. Arrête-toi et écoute à nouveau. Que te montrent-ils ? Dans mon cas, mon fils me faisait comprendre que même s’il pouvait me regarder dans les yeux, il n’en avait pas fini avec sa contrariété. Je suis restée douce et calme et je n’ai pas essayé de forcer quoi que ce soit. Il est revenu de lui-même avec humour. J’ai suivi son exemple et je lui ai répondu avec mon propre humour.

Mais nous n’en avions pas fini avec la contrariété. Le soulagement de la connexion que nous avions établie a fait couler encore plus de larmes, alors j’ai arrêté l’humour et je l’ai écouté plus, chaleureusement. Peu de temps après, les nuages se sont écartés et il a pu me dire que je n’avais rien fait de mal avec lui. Nous n’obtiendrons pas toujours cette réassurance de la part de nos enfants, mais nous pouvons néanmoins nous l’offrir à nous-mêmes.

Tu n’as pas besoin de comprendre pourquoi tes enfants te disent de les laisser tranquilles

Tu peux toujours les aider. C’est un changement profond dans l’art d’être parent pour beaucoup d’entre nous qui avons tendance à rationaliser avec nos enfants lorsqu’ils sont contrariés. Nous pouvons consacrer tous nos efforts et toute notre réflexion à la question suivante : « Comment puis-je faire savoir à mon enfant qu’il est en sécurité et que je suis là et à l’écoute ?

En leur offrant notre douce chaleur, nous pouvons nous offrir la même chose à nous-mêmes. Nous n’avons pas à comprendre ou à résoudre ce qui s’est passé ou ce qui a mal tourné pour nos enfants. Notre présence attentive est la chose la plus utile que nous puissions offrir dans ces moments, et savoir cela peut être un grand réconfort pour nous-mêmes lorsque nous nous sentons désorientés.

Shauna Casey est formatrice certifiée Hand in Hand à Santa Cruz, en Californie.

Ce guide gratuit t’aidera à comprendre la colère de ton enfant et à y remédier.

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Supporting Educators: Tools for Managing Separation Anxiety in Early Childhood https://www.handinhandparenting.org/2024/12/supporting-educators-tools-separation-anxiety-early-childhood/ Thu, 12 Dec 2024 10:55:07 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=69829 Separation anxiety can pose a significant challenge in early childhood settings. Whether you’re an educator, caregiver, or childcare professional, it’s not uncommon to feel overwhelmed as you navigate this emotional hurdle. At Hand in Hand, we believe connection is the foundation for overcoming these moments—not just for children, but for the adults supporting them. Children […]

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Separation anxiety can pose a significant challenge in early childhood settings. Whether you’re an educator, caregiver, or childcare professional, it’s not uncommon to feel overwhelmed as you navigate this emotional hurdle. At Hand in Hand, we believe connection is the foundation for overcoming these moments—not just for children, but for the adults supporting them.

Children rely on connection as much as they need food, water, and shelter. It’s a biological necessity that fuels their ability to learn, explore, and grow. When separation anxiety strikes, it can block their ability to engage and thrive. That’s why fostering a connection-rich environment is so crucial.

Why Connection Matters

Connection creates a sense of safety that allows children to access the thinking parts of their brains. Without it, they can’t fully focus, cooperate, or develop essential skills. However, connection isn’t always immediately felt. Past experiences or recent hardships may create barriers that make it hard for children to receive the care we’re offering.

This is where Hand in Hand’s Listening Tools come into play. These Tools not only promote connection between adults and children but also provide a pathway for healing. When children process their fears and emotions with support, they can begin to feel the connection being offered and move forward with confidence.

Collaborating to Manage Separation Anxiety

Managing separation anxiety isn’t about “fixing” it or making it disappear overnight. It’s about seeing it as a collaborative project—one that involves caregivers, educators, leadership, and parents working together to support the child. From setting aside time at drop-off to implementing a connection plan, every step we take can help children move through their emotions at their own pace.

Watch the Conversation

In our video below, we dive deeper into this topic. This is an excerpt from a webinar for Educators presented by Hand in Hand Instructors Magdalena Garcia, Educator and Director, MA, and Katy Linsley, Early Childhood Educator.

When we lead with connection, we’re not just managing emotions—we’re creating an environment where children and caregivers can truly thrive together.

More from the Hand in Hand Toolbox for Educators & Professionals

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Être un grand-parent soutenant https://www.handinhandparenting.org/2024/06/etre-un-grand-parent-soutenant/ Mon, 17 Jun 2024 07:15:36 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=66565 Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand Les grands-parents sont importants ! Les grands-parents sont très importants pour les familles. Notre valeur pour nos enfants et nos petits-enfants est énorme. Vos petits-enfants adorent passer du temps avec vous et vos enfants vous sont souvent reconnaissants de l’attention supplémentaire, […]

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Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand

Les grands-parents sont importants !

Les grands-parents sont très importants pour les familles. Notre valeur pour nos enfants et nos petits-enfants est énorme. Vos petits-enfants adorent passer du temps avec vous et vos enfants vous sont souvent reconnaissants de l’attention supplémentaire, des cadeaux et des ressources que vous offrez aux petits que vous aimez tant.

La plupart d’entre nous peuvent aimer leurs petits-enfants d’un amour sincère, libérés des soucis et des tâches quotidiennes qui pèsent sur les parents – comme déposer les enfants à l’heure à l’arrêt de bus scolaire, leur brosser les dents ou fixer des règles concernant les jeux vidéo ou les bonbons. Nous apportons également notre expérience, notre enthousiasme et l’attention dont nous avons tant besoin. Lorsqu’on leur demande ce qu’ils aiment dans le fait d’être grands-parents, presque tous les grands-parents à qui j’ai parlé répondent : “Nous avons la possibilité de les aimer pleinement et ensuite de rentrer à la maison !”

Par exemple, mon mari et moi nous sommes occupés de nos petits-fils de 3 et 4 ans pendant que leurs parents allaient dîner et voir un film.  Les garçons avaient beaucoup d’énergie et ne voulaient pas s’asseoir, alors nous avons commencé à jouer avec eux. Ils s’asseyaient sur nous et lorsque nous essayions de nous lever, nous faisions semblant qu’ils étaient trop forts pour nous. Nous avons essayé de nous sauver mutuellement de leurs griffes, sans succès. C’est devenu un jeu merveilleux, plein de cris et de rires, qui a duré une demi-heure. Enfin, nous leur avons fait faire le tour de la maison à dos de cochon, puis nous leur avons lu un livre pour qu’ils s’endorment. Après toutes ces activités, nous étions nous-mêmes fatigués et prêts à nous coucher ! Nous étions heureux que leurs parents reprennent le flambeau à leur retour !

Alors que la situation économique pour les familles devient de plus en plus difficile, de plus en plus de grands-parents apportent leur aide en consacrant beaucoup de temps à leurs petits-enfants afin de libérer les parents pour qu’ils puissent travailler à l’extérieur. Et pour des milliers de grands-parents au grand cœur, qui sont devenus les principaux dispensateurs de soins à leurs petits-enfants, il n’y a pas de retour à la maison. S’occuper d’une deuxième génération de petits enfants après avoir pris du repos est un défi de taille, parfois même écrasant.

Photo courtesy of Jason Pergament

Depuis que je suis devenu grand-parent, j’ai remarqué les différents défis auxquels nous sommes confrontés. En voici quelques-uns auxquels j’ai réfléchi.

  • Nous vivons dans une société qui ne respecte pas pleinement les parents ou les grands-parents. Les grands-parents sont souvent décrits comme mignons et accessoires, ou intrusifs et critiques. Nous mettons notre enthousiasme, notre créativité et notre énergie au service de nos familles. Bien que la plupart d’entre nous ne soient pas confrontés à la même intensité de contraintes de temps et de stress quotidiennes que les parents, c’est un travail exigeant que d’être avec des enfants. Comme les parents, nous, les grands-parents, ne sommes pas toujours appréciés à notre juste valeur.
  • La plupart d’entre nous vivent des tensions non résolues dans leurs relations avec leurs enfants. Ces tensions trouvent leur origine dans les défis parentaux auxquels nous avons été confrontés il y a plusieurs années. Nous nous sommes efforcés d’être les meilleurs parents possibles. Nous avons reçu trop peu de soutien. Par conséquent, nous vivons dans le regret et la tristesse des erreurs que nous pensons avoir commises, ou des erreurs que nos enfants pensent que nous avons commises en tant que parents. Nous pouvons essayer de “nous rattraper” en aimant nos petits-enfants et en faisant les choses différemment, en espérant que nos enfants s’en apercevront et nous pardonneront. Qui d’entre nous n’a pas espéré que, maintenant que nos enfants sont eux-mêmes parents, ils comprendront mieux les difficultés que nous avons rencontrées lorsqu’ils étaient jeunes ?
  • Nous nous rendons compte que nous désapprouvons parfois nos enfants et leur façon d’élever leurs enfants ou de gérer leur vie ; en même temps, nous voulons les soutenir. Cela peut donner l’impression de marcher sur une corde raide ! Comment savoir quand intervenir, donner des conseils ou des informations ? Est-ce que c’est toujours bon ?
  • Il peut arriver que nous soyons jaloux des relations de nos petits-enfants avec leurs autres grands-parents, surtout si nous vivons loin d’eux ou si nos enfants semblent apprécier davantage un autre grand-parent.
  • La plupart d’entre nous, sommes des personnes âgées et devons faire face à des inquiétudes concernant notre santé, nos finances ou le fait de continuer à avoir l’énergie nécessaire pour bien vivre notre vie. Nous voulons rester longtemps et voir nos familles grandir ! Les enfants adorent les jeux physiques et nous sommes tristes de ne pas pouvoir courir aussi vite ou jouer aussi intensément que nos petits-enfants le souhaiteraient.

L’écoute nous aide à nous connecter

Il est important d’être écouté.  Nous avons de grands espoirs dans nos relations avec nos enfants et nos petits-enfants, et beaucoup d’amour à donner. Avoir l’occasion de parler de nos joies et de nos difficultés peut être un premier pas pour relever certains de ces défis. Lorsque nous pouvons parler des difficultés qui se présentent, cela peut apaiser les tensions et ouvrir notre esprit à de nouvelles solutions.

Il peut être utile de demander à une personne de confiance de nous écouter pendant que nous parlons de nos regrets persistants en tant que parents, de nos inquiétudes concernant notre santé et d’autres questions qui se posent. Lorsque quelqu’un nous a écouté avec attention et compassion, nous sommes plus à même d’écouter profondément les autres. Cela peut nous aider à écouter nos enfants, à mieux comprendre comment c’est d’être parent pour eux, et à leur transmettre la bienveillance et la confiance qui nous rapprocheront des parents et des grands-parents que nous avons toujours espéré être.

Lorsque nous nous associons à un autre parent ou grand-parent bienveillant pour créer ce climat de sécurité dans l’écoute, les émotions stockées depuis longtemps peuvent remonter à la surface. Le fait d’être plus à l’aise pour montrer ses sentiments et accepter l’expression des sentiments des autres est un ingrédient important pour établir un lien et une proximité avec nos proches.

Mais c’est là que les choses se compliquent. Nous vivons dans une société qui n’encourage pas l’expression des émotions. En fait, on attend des parents qu’ils gardent les sentiments des enfants “sous contrôle”. Les sentiments entre parents et grands-parents peuvent s’enflammer lorsqu’ils n’ont pas la même attitude à l’égard des enfants qui pleurent ou font des crises de colère. Par exemple, vous pouvez être à l’aise avec les pleurs ou la colère de vos petits-enfants, alors que leurs parents ne le sont pas. Ou bien c’est le contraire qui est vrai. Les parents peuvent vouloir écouter leurs enfants alors qu’ils ont de grandes émotions, et vous pouvez avoir l’impression qu’ils ne disciplinent pas leurs enfants correctement.

Cet incident illustre la rapidité avec laquelle les sentiments des adultes se manifestent lorsqu’un enfant exprime de grandes émotions : J’étais récemment dans un train bondé avec mes petits-fils de 9 ans et 4 mois et leur mère, ma belle-fille.  Nous venions de passer plusieurs heures dans un musée, il se faisait tard et nous étions tous fatigués. Elle tenait le bébé dans ses bras et il s’est mis à pleurer. Ma belle-fille a essayé de le réconforter comme d’habitude. Elle lui a proposé un biberon, puis une tétine, mais il n’en a rien voulu. Elle a compris qu’il avait juste besoin de nous faire savoir qu’il n’était pas heureux à ce moment-là. Elle lui a accordé toute son attention, lui a dit des choses gentilles et lui a fait comprendre qu’elle l’écoutait.

Pendant ce temps, j’observais les gens dans le train qui devenaient nerveux. Une femme s’est approchée de nous et a essayé de comprendre pourquoi il pleurait. Je lui ai expliqué que nous avions eu une longue journée et qu’il allait bien, qu’il avait juste besoin de se plaindre un peu. Elle a insisté pour qu’on l’empêche de pleurer et je lui ai dit poliment mais fermement que tout allait bien et que nous maîtrisions la situation. De nombreuses personnes dans le train avaient l’air préoccupées, agitées et même en colère. Savoir que nos enfants ont eux aussi parfois besoin d’être simplement écoutés est un concept relativement nouveau. Et c’est un concept qui peut nous mettre en porte-à-faux avec ceux qui nous entourent.

Le respect est essentiel

Il n’est pas toujours facile de naviguer entre nos idées et celles de nos enfants sur ce qui est le mieux pour nos petits-enfants. Nous, les grands-parents, devons continuer à réfléchir aux actions qui reflètent le mieux notre amour et notre respect pour nos enfants et nos petits-enfants.

Par exemple, j’étais assise avec mon petit-fils en bas âge sur mes genoux et je parlais à un ami proche. Mon petit-fils s’est mis à pleurer. J’ai suivi la routine que ses parents avaient établie avec lui. Je lui ai parlé et je lui ai fait savoir que j’étais là. Il a continué à pleurer. Je lui ai demandé s’il avait faim et j’ai essayé de lui donner un biberon. Il a repoussé la tétine avec sa langue.  Finalement, je lui ai donné une tétine et il a commencé à la sucer, s’est rapidement détendu et s’est endormi. Mon amie m’a demandé pourquoi j’avais fait cela, sachant que je n’avais jamais utilisé de tétine avec mes propres enfants. Je lui ai dit qu’il était vrai que j’avais de grandes réserves sur les tétines et que j’en avais parlé à mes enfants, mais qu’ils avaient trouvé la tétine utile avec leur bébé et que c’était à eux de décider, pas à moi. J’ai dû prendre des décisions sur la manière d’élever mes enfants (souvent contre l’avis de mes propres parents), et mes enfants doivent avoir confiance dans le fait que je respecte leurs décisions. En fait, j’en suis venue à voir les tétines sous un jour nouveau, grâce à mes enfants qui m’ont fait part de leurs réflexions.

Ce qu’il faut retenir, c’est que nos enfants nous aiment et qu’ils ont besoin de savoir comment ils veulent être parents. Ils peuvent être prêts à écouter notre point de vue s’ils sentent qu’ils peuvent nous faire confiance. Il se peut aussi qu’ils ne le soient pas. Passer du temps à les écouter et à accepter leurs sentiments sans les critiquer peut s’avérer payant en termes de confiance. Il n’est pas toujours facile de trouver le temps de soigner nos relations avec nos enfants, compte tenu des divergences d’opinion, des vieilles tensions et des malentendus. Nous devons nous rappeler que nos enfants veulent toujours que nous soyons proches d’eux, mais qu’ils ne le montrent pas forcément. Prendre le temps d’apprécier leur travail acharné et de les respecter malgré leurs difficultés peut être gênant ou inconfortable, mais cela signifie beaucoup pour eux d’avoir notre soutien et notre approbation.

Les grands-mères et les grands-pères sont des membres essentiels des familles qui s’agrandissent. Lorsque nous étions parents, nous avons beaucoup appris sur l’amour, les relations et la responsabilité. Nous pouvons continuer à apprendre et à grandir en accomplissant la tâche merveilleuse et importante de grand-parent.

Les parents savent ce dont ils ont besoin

Lorsque j’ai annoncé à mes fils et à leurs épouses que j’allais écrire un article sur les grands-parents, je leur ai demandé ce qu’ils pensaient que les grands-parents devaient savoir. Voici leurs réponses :

  • Rassurez-nous souvent. C’est difficile et déroutant et nous n’avons généralement pas l’impression de faire du bon travail
  • Donnez-nous un peu de répit en prenant les enfants à notre place.
  • Ne pensez pas que parce que vous avez plus d’expérience, nous ne savons pas ce que nous faisons.
  • Écoutez-nous. Nous sommes les parents. Même si vous n’êtes pas d’accord avec nous, respectez nos souhaits.”

Enfin, je partagerai ce doux échange avec mon petit-fils de 9 ans :

“Que dois-je dire aux grands-parents ?”

“Dis-leur simplement de faire ce que tu fais”.

“Comment ça, comme quoi ?”

“Je ne sais pas, dis-leur de faire ce que tu fais. Maintenant, pouvons-nous finir la partie de Monopoly ?”

 – Emmy Rainwalker LICSW est une assistante sociale et une éducatrice parentale de Boston, MA. Emmy a deux fils adultes et utilise l’approche Hand in Hand depuis de nombreuses années.

Pour en savoir plus sur la gestion des crises de colère en public, lisez cet article.

 

Lire Comment devenir le grand-parent que tu veux être : un entretien avec Patty Wipfler de Hand in Hand Parenting

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Parentage ludique : le câlin énergique https://www.handinhandparenting.org/2024/05/parentage-ludique-le-calin-energique/ Sat, 25 May 2024 22:53:09 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=64970 Lorsqu'une demande raisonnable ne parvient pas à convaincre nos enfants, il est temps d'adopter une toute nouvelle tactique. Nous proposons le câlin énergique !

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Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand

Lorsque les enfants sont pris dans un comportement qui ne fonctionne pas pour eux ou pour toi, nous, les parents, devenons généralement sérieux et instructifs. “Mon fils, tu sais que ce n’est pas gentil de dire ça, et je t’ai déjà demandé d’arrêter” ou “Mon chéri, tu ne peux pas suivre le chat et l’embêter. Il n’aime pas ça. Je t’ai demandé de le laisser tranquille”. C’est ce que nous faisons dans nos bons jours ! Et c’est un progrès considérable par rapport à “Maudite sois-tu ! Pourquoi dois-je te le répéter encore et encore ! Va dans ta chambre !” ou “C’est ça. Tu vas avoir droit à une fessée si tu n’écoutes pas !”

Mais en réalité, aucune de ces deux approches n’aide vraiment l’enfant qui est perdu dans le “pays des comportements qui ne fonctionnent pas”.

Les supplications aboutissent tôt ou tard à une dispute, parce qu’elles ne fonctionnent pas. Et des mesures plus radicales éloignent nos enfants de nous. En réponse à la punition, l’enfant s’oriente plus souvent vers un comportement déraisonnable. Et si tu ne fixes aucune limite, les enfants ont la même réaction : ils ont recours à des comportements plus flagrants et plus incendiaires.

Lorsqu’une demande raisonnable ne parvient pas à convaincre nos enfants, il est temps d’adopter une toute nouvelle stratégie. Nous proposons le câlin énergique !

En savoir plus : Découvre les causes des pleurnicheries et les moyens d’y mettre un terme dans l’article Quel est le remède contre les pleurnicheries ?

Interposer les limites de façon ludique

Ton enfant réclame un biscuit. Tu lui dis “Pas maintenant, mon chéri, prends une carotte à la place”, mais il continue à pleurnicher. Au lieu d’essayer de le raisonner ou de le distraire, Tu prends ton enfant, tu le jettes par-dessus ton épaule et tu te promènes dans la cuisine en disant : “J’ai le plus grand amateur de biscuits de tous ! Il adore les biscuits ! Il adore les biscuits ! Il adore les biscuits !” Tout ce qui est stupide et physiquement ludique peut faire l’affaire.

Ou bien ton enfant harcèle son frère cadet, en accaparant un jouet que le plus jeune veut. Tu pourrais intervenir et lui dire sérieusement : “Tu n’as pas le droit de traiter ton frère de cette façon”. Mais tu as déjà tenu ce discours à maintes reprises et il ne passe pas.

C’est l’heure des câlins énergiques ! Tu grimaces et dis “Viens ici, toi !” dans une version caricaturale de ton “J’en ai marre de toi ! Tu attrapes l’aîné par la queue de chemise et tu le tires sur toi le mettant sur tes genoux pour démarrer une bagarre joyeuse ou pour déposer une pluie de baisers sur son ventre.

Tu fais ce que l’on pourrait appeler un “tacle limbique”.

Tu ne pzux pas atteindre le cortex préfrontal de ton enfant, parce qu’il ne peut pas sentir ses liens avec qui que ce soit pour le moment. Il ne peut pas écouter la raison, alors tu fais des choses que son système limbique – le centre social de son esprit – peut comprendre.

Tu établis un contact physique. Tu joues. Tu agisses avec chaleur et humour. Tu mets fin au comportement qu’il a adopté, mais tu le fais en faisant des gestes non verbaux et généreux qui signifient “je veux être près de toi”.

Ce sont les signaux dont son système limbique a besoin. Ce sont les signaux qui lui permettent de rire ou de piquer une grosse colère. Ce sont les signaux qui, d’une manière ou d’une autre, feront fonctionner son esprit à nouveau, lui faisant prendre conscience qu’il est sûr d’aimer et de laisser les autres l’aimer.

Mais où est le respect ?

Les parents s’inquiètent du fait que s’ils font preuve de chaleur et d’humour à l’égard de leurs enfants dans ces moments difficiles sur le plan comportemental, ces derniers ne les respecteront pas ou n’apprendront pas les leçons d’amour, de partage et de prévenance à l’égard des autres.

C’est une préoccupation très importante.

C’est à nous de veiller à ce que nos enfants deviennent de plus en plus capables de prendre en compte les besoins des autres. Mais si nous partons du principe que les enfants sont faits pour aimer et pour coopérer, nous avons alors beaucoup plus d’options en tant que parents. Au lieu de penser que nous devons enseigner tant de choses, nous pouvons remarquer qu’un enfant n’est pas sur la bonne voie et simplement créer des liens et prendre le temps de rire ou de pleurer, afin de l’aider à remettre ses émotions en phase.

L’humour et le jeu physique sont de puissants médicaments.

Ils transmettent l’acceptation. Ils expriment une volonté de se connecter. Ils comblent de manière fiable les lacunes que les enfants ressentent lorsque l’école, une demi-heure de préparation des repas ou un appel téléphonique ont interrompu leur sentiment de connexion.

Et ils améliorent aussi notre humeur. Rien ne remonte le moral d’un parent comme un enfant rieur et ravi. Rien ne nous fait plus plaisir qu’un enfant qui demande toujours la même blague pour se blottir dans nos bras. Aux yeux de nos enfants, nous sommes des génies lorsque nous utilisons ces outils. Et le fait de savoir répondre aux problèmes de comportement par la chaleur nous aide aussi à être plus efficaces avec les adultes !

Résultats inattendus du jeu incorporant les câlins

Mon petit-fils a cinq ans et fréquente l’école maternelle. Il a attrapé la fièvre du “je veux être le premier” qui se propage d’un enfant à l’autre comme un rhume. Ces derniers temps, lors de nos Temps Particuliers, il adore jouer avec moi au jeu “Je gagne, tu perds”. Nous avons un petit circuit de voitures et quatre petites voitures qui vont avec. Il choisit la voiture dont il est sûr qu’elle est la plus rapide, et je ne peux choisir qu’une voiture lente. Une seule voiture peut descendre la piste à la fois, et sa règle est qu’il est le seul à pouvoir démarrer en premier.

Je suis toujours, toujours la deuxième !

Je gémis et je m’exaspère de manière ludique lorsque ma voiture arrive en deuxième position, et s’il rit ou se réjouit, je me précipite sur lui pour le plaquer au sol. Il rit et rit encore. Je lui dis : “Ne te moque pas de ma pauvre voiture lente ! C’est une bonne voiture ! Elle gagnera un jour !” et il se réjouit encore, et je le lutte à nouveau. Nous nous amusons beaucoup avec ce jeu.

L’autre jour, à la fin du Temps Particulier, j’ai fait quelque chose que je ne fais pas d’habitude. Je lui ai demandé de ramasser quelques jouets que nous avions éparpillés. Il s’est allongé sur le sol et a dit : “Je n’aime pas ranger !”. Je l’ai à nouveau câliné : Je l’ai encore serré contre moi : “Viens ici, Toi Qui Ne Veux Jamais Ranger !” et nous avons joué un peu plus à la bagarre. J’ai continué le jeu en lui disant avec impatience : “Je suis sûr que tu veux ramasser cette balle !”, je lui tendais la balle et il la jetait. Encore des câlins, de la lutte joyeuse et des rires. Nous avons joué ainsi pendant environ cinq minutes, puis j’ai abandonné l’idée de ranger ensemble.

Je n’avais pas le temps et je ne voulais pas insister pour ranger la pièce absolument à ce moment-là. Je n’avais pas envie de nous faire subir cela. Le désordre n’était pas grand.

Le lendemain, il est venu jouer. La première chose qu’il a faite a été de ramasser une couverture que j’avais jetée sur le tapis. Il l’a pliée et l’a mise à sa place. Il a ramassé des chaussures qui avaient été oubliées dans la cuisine et les a rangées dans le meuble à chaussures. Il a rangé les magazines sur la table basse. Il a rangé quelques livres. Et il m’a demandé s’il y avait autre chose qu’il pouvait nettoyer.

La récompense de nos câlins ludiques sur le nettoyage n’est arrivée qu’un jour plus tard, mais elle était très agréable à voir.

Dans la boîte à outils “Hand in Hand” :

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Quand les choses ne se passent pas parfaitement : comment aider les enfants avec le perfectionnisme https://www.handinhandparenting.org/2024/05/quand-les-choses-ne-se-passent-pas-parfaitement-comment-aider-les-enfants-avec-le-perfectionnisme/ Thu, 23 May 2024 18:37:41 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=64878 Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand Q. “Mon fils de 6 ans semble souffrir d’anxiété de performance et de perfectionnisme, non seulement à l’école mais aussi dans sa vie en général. J’aimerais avoir quelques idées ou de l’aide à ce sujet. Plus précisément, je remarque que mon […]

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Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand

Q. “Mon fils de 6 ans semble souffrir d’anxiété de performance et de perfectionnisme, non seulement à l’école mais aussi dans sa vie en général. J’aimerais avoir quelques idées ou de l’aide à ce sujet. Plus précisément, je remarque que mon fils commence un travail à la maison (par exemple, un problème de maths) et qu’il entre dans une frénésie émotionnelle telle qu’il ne peut même pas lire le problème (ce qu’il est tout à fait capable de faire). Ce problème ne se limite pas au travail scolaire, mais affecte tous les domaines de la vie de mon fils.”

Chère maman réfléchie :

Oui, il semble que les sentiments aient enfermé ton petit garçon dans une boîte qui devient de plus en plus étroite pour lui. C’est bien que tu cherches des idées ! Nous allons te présenter plusieurs façons d’aider les enfants qui souffrent de perfectionnisme.

Une façon de considérer sa peur de faire des erreurs est de la considérer comme un symptôme d’un nœud de peur qu’il transporte dans toutes les situations. Si tu ne t’occupes que du symptôme – les difficultés en mathématiques, par exemple – tes actions seront moins efficaces que si tu t’occupes de la situation qui nécessite ton aide pour faire face à ses peurs en général.

Jeu-écoute père-filsL’un des moyens d’aider les enfants à prendre confiance en eux de manière globale est de jouer activement avec eux, de jouer de manière turbulente. La force et la confiance des enfants se développent grâce à des batailles d’oreillers, des poursuites à travers la maison, des promenades à cheval qui se terminent par une ruade (prudente, mais pas trop) sur un tapis moelleux, des concours dans lesquels il saute sur le lit ou le canapé tandis que tu essaies (mais échoues la plupart du temps) de lui attraper les pieds, ou encore en le mettant sur ton dos et en lui faisant faire des tours de manège dans toute la maison.  Pendant ce type de jeu, observe attentivement ce qui le fait rire et fais-en plus, en essayant d’obtenir le plus de rire possible. Prends le rôle du moins puissant, du moins capable dans le jeu. Fais l’imbécile, essaies de l’attraper mais trébuche et tombe, offre-lui des baisers et poursuis-le dans tous les sens pour n’arriver à en déposer qu’un seul. Tu n’as pas vraiment besoin d’un prétexte pour jouer de cette façon. Commence simplement, remarque les moments où le rire éclate et multiplie les activités qui ont créé cette ouverture.

Essaie de maintenir ce type de jeu, que nous appelons Jeu-écoute.  Veille à ne pas jouer avec une telle force que tu risquerais de le submerger et de l’effrayer, mais lance-lui de temps en temps un défi au milieu d’un jeu qu’il sait pouvoir gérer. Tu ne veux pas qu’il se sente en danger d’être vaincu. Laisse-lui toujours une chance de se relever pour te “récupérer”. Ses rires l’aident à évacuer sa peur et à développer son sens de la résilience. Lorsqu’il se blesse (les petits chocs peuvent provoquer des torrents de larmes ou de colère), il suffit de s’approcher et d’écouter. Laisse-le pleurer passionnément aussi longtemps qu’il en a besoin. Ces pleurs chaleureux, avec ton soutien, font partie de ce qui est nécessaire pour l’aider à ne pas se sentir facilement dépassé par de petites tâches et à se sentir puissant même lorsqu’il est confronté à des difficultés.

Le Jeu-écoute énergique prépare le terrain pour la prochaine œuvre, qui abordera plus directement sa peur de faire des erreurs.

Je vais maintenant décrire l’outil Rester-écouter pour l’aider à surmonter sa peur. Tu lui as dit, probablement à de nombreuses reprises, que les erreurs sont acceptables et qu’elles font partie du processus d’apprentissage. C’est important, mais c’est une étape que tu peux maintenant considérer comme “terminée”. Tes conseils verbaux ont fait tout ce qu’ils pouvaient faire. Les concepts ne nous aident pas lorsque nous sommes contrariés. Lorsque ses sentiments de “je suis submergé” apparaissent, ils effacent les bonnes choses que tu as essayé de lui transmettre. Tu ne peux rien lui apprendre dans ces moments-là. Ce que tu peux faire, c’est lui prêter attention et lui offrir ta bienveillance pendant qu’il est submergé par ses sentiments et qu’il les déverse dans les larmes et les crises de colère.

Imaginons qu’il se soit énervé devant un problème de mathématiques. Tu lui dis : “Je vais t’aider pendant que tu recommences le problème”, sur un ton léger et encourageant. Il dit qu’il ne veut pas et des sentiments apparaissent. Approche-toi de lui et dis-lui : “Je vais t’aider. Voyons cela”. Il se met alors en colère et dit qu’il ne veut pas. Reste près de lui. Écoute-le. Laisse-le se laisser submerger par ses sentiments. Sois aussi chaleureux et confiant que possible, compte tenu des circonstances. Lorsque ses pleurs ou sa crise de colère se calment, dis-lui : “Je pense que tu peux probablement le faire. Regardons encore une fois.” Permets-lui d’exploser. Permets-lui de pleurer. Permets-lui de dépasser la raison. Permets-lui de se mettre en colère contre toi. Permets-lui de dire des choses horribles sur toi, sur l’école et sur tout ce qui lui passe par la tête. Écoute. Ton attention est un puissant antidote au sentiment qu’il combat.

Continue à mettre en avant l’idée qu’il peut le faire. Que te resteras jusqu’à ce qu’il soit prêt à réessayer. Qu’il sera bon d’essayer à nouveau. Qu’il trouvera la solution. Mais ne parle pas beaucoup. Dis seulement quelques mots de temps en temps pendant qu’il se met en colère ou qu’il pleure. Garde-le là, où il est en position de réessayer. N’insiste pas pour qu’il essaie à nouveau dans un délai précis. L’expression des sentiments est un processus de guérison qui prendra le temps qu’il faudra. Il n’y a pas d’urgence. Il est au milieu d’un mauvais rêve émotionnel et sa perception est déformée par les mauvais sentiments qui se manifestent. Lorsqu’il en aura évacué une partie, il sera en mesure de réfléchir et d’essayer à nouveau.

C’est le processus de guérison. C’est la fonte du découragement. C’est la frustration qui s’évacue. C’est le “Je ne peux pas le faire ! Je ne suis pas bon !” qui s’évacue de lui. N’essaie pas de le raisonner. N’essaie pas de le convaincre qu’il est intelligent. Au lieu de cela, écoute-le jusqu’à ce qu’il se sente mieux – cela peut prendre beaucoup de temps. Mais il se sentira mieux quand il aura fini, si te peux l’écouter jusqu’à ce qu’il ait fini.

Ainsi, chaque fois qu’il se met en colère, à propos des maths ou d’autre chose, rapproche-toi de lui et encourage-le très légèrement. S’il dit : “Je déteste les maths ! Je suis nul en maths”, dis-lui quelque chose comme “Ça peut changer, mon chéri. Ce ne sera pas toujours comme ça”, ou “Chéri, je pense que tu peux probablement y arriver”. (Et non pas “Oh, mon chéri, tu es TELLEMENT intelligent ! Bien sûr que tu peux !”) Indique simplement que les choses pourraient s’arranger à la fin et qu’il n’est pas seul – tu es avec lui pendant qu’il se sent mal. Tu lui serviras de point d’ancrage pendant les épisodes émotionnels de classe mondiale. Et il se débarrassera de cette peur.

Un mot à propos des éloges : l’effet des éloges constantes vis-à-vis des efforts des enfants et du travail qu’ils produisent n’est pas tout à fait utile. Ce qui est réellement utile pour nos enfants, ce sont les moments où ils se sentent bien dans ce qu’ils ont fait. Nos sentiments à l’égard de leur travail sont importants, mais secondaires. La motivation la plus puissante pour apprendre est le sentiment d’accomplissement et de maîtrise de l’enfant. Et ils “comprennent” lorsque nous sommes satisfaits, même sans mots d’encouragement. Ils peuvent entendre le plaisir dans nos voix et le voir sur nos visages. Si nous pouvons obtenir suffisamment de temps d’écoute de la part d’un autre parent pour que notre tension puisse s’exprimer, nous pouvons alors ressentir et montrer notre véritable plaisir, de sorte que nos enfants se sentent également “vus” dans leurs accomplissements.

Comme le souligne Alfie Kohn, spécialiste du comportement, nous voulons que les enfants travaillent à leur propre satisfaction intérieure, plutôt que de faire des efforts pour mériter nos louanges. Le Temps Particulier est un bon moyen d’aider les enfants à ressentir cette satisfaction intérieure, ainsi que le plaisir que nous éprouvons à leur égard. Pendant le Temps Particulier, nous leur accordons une attention particulière et ils font ce qu’ils aiment faire. Cela permet aux enfants d’être conscients de leurs propres sentiments et d’accéder à notre plaisir en demandant un Temps Particulier. Ils maîtrisent les choses parce que cela leur fait du bien de les maîtriser. Nous voulons les remarquer, les reconnaître, mais ne pas utiliser les compliments dans le cadre d’un “système de récompense”.  Tout ce dont ils ont besoin, c’est d’être en contact avec nous, ce qui favorisera leur volonté naturelle de maîtriser les choses.

J’espère que ces idées te seront utiles et que cela  te donnera envie de te mettre en lien avec nous et tous les autres parents qui s’inspirent des cinq outils de l’approche Hand in Hand, pour de venir les meilleurs allés de leurs enfants, face à toutes sortes de défis qu’ils rencontrent au quotidien.

Bien à toi,

Patty

Le nouveau livre de Patty, Écoute : les outils indispensables pour se connecter à son enfant est maintenant disponible en français !

Dans la boîte à outils “Hand in Hand” :

Voici de l’aide face aux batailles autour des devoirs

 

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Comment utiliser le Jeu-écoute face au harcèlement scolaire de son enfant https://www.handinhandparenting.org/2024/05/comment-utiliser-le-jeu-ecoute-face-au-harcelement-de-son-enfant/ Fri, 03 May 2024 11:01:07 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=64477 Mon fils de sept ans se faisait harceler par ses camarades de classe depuis des mois. Cela avait commencé avec les garçons, mais bientôt, certaines filles avaient aussi commencé à s’en prendre à lui.

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Article traduit de l’anglais par Sophie Menard, formatrice certifiée à l’approche parentale Hand in Hand.

“Mon fils de sept ans se faisait harceler par ses camarades de classe depuis des mois. Cela avait commencé avec les garçons, mais bientôt, certaines filles avaient aussi commencé à s’en prendre à lui. Notre vie familiale s’en trouvait vraiment impacté et nous devions faire face à de gros épisodes de colère et d’agressivité quand mon fils rentrait de l’école.

Bien sûr, j’ai essayé de parler aux enseignants et aux parents. Tout le monde disait qu’il était désolé, mais rien ne changeait.

Un matin, nous sommes partis en sortie scolaire pendant deux jours, pour laquelle les familles avaient été également invitées. Je décidais d’emmener aussi mes deux plus jeunes enfants.

Voir mon fils être exclu était vraiment dur à observer. Je le voyais essayer désespérément de se faire accepter par le groupe, mais ça finissait toujours en échec. Et c’était encore plus difficile de voir comment tous les enfants ont commencé à exclure aussi ses petites sœurs. Ma fille a été immédiatement harcelée et exclue des jeux, simplement parce qu’elle était la petite sœur de mon fils.

J’étais bouleversé, pas seulement par les enfants, mais aussi par les autres parents, qui pensaient que nous devions “laisser les enfants se débrouiller entre eux”.

Et c’est presque “par vengeance” que j’ai décidé de leur montrer que la situation pouvait être renversée si on mettait en œuvre les bons outils.

Lorsque les enfants se trouvait tous vers les balançoires du parc, j’ai commencé un jeu avec mes propres enfants:  je faisais semblant d’être en colère et je les pourchassais lorsqu’ils m’appelaient par de noms d’oiseaux.

Mes enfants connaissent bien le jeu et l’adorent, mais bientôt, de nombreux autres enfants ont rejoint le jeu, tous m’appelant par des noms parfois…très créatifs !

Je pouvais voir qu’ils avaient vraiment besoin de cela. Ils criaient avec enthousiasme des versions de mon nom et d’autres noms d’oiseaux peu enviables avant de s’enfuir avec joie.

Le jeu a duré environ 40 minutes. Je les ai poursuivis, sans jamais réellement les attraper, tout en me montrant faussement en colère et totalement bouleversée.

À un moment donné, une petite fille a fondu en larmes. Elle protestait contre la nature du jeu et a dit que c’était méchant. Je l’ai écoutée pendant un court instant et je l’ai rassurée en lui disant que c’était acceptable de m’appeler par ces noms, tant que c’était “dans le jeu” et que nous essayions de rire pour dissiper les blessures que les insultes peuvent causer.

Nous avons participé à de nombreuses autres activités lors de la sortie, mais tout au long de la journée, les enfants ont demandé à jouer à nouveau au jeu des insultes. J’ai joué quelques minutes à la fois par-ci, par-là, puis nous avons joué une partie plus longue avant d’aller tous dormir.

Le lendemain, quatre enfants sont venus me demander une autre session, mais cette fois, ils ont demandé des règles différentes. Cette fois, ils voulaient que je les appelle par les mauvais noms qu’ils avaient utilisés la veille. Quand je les appelais par ces noms, ils riaient et riaient, et me demandaient de les poursuivre tout en répétant les noms encore et encore.

Notre session de jeu improvisée a vraiment souligné à quel point les rires et l’écoute peuvent aider les enfants à défaire les nœuds émotionnels qui peuvent causer de la souffrance s’ils sont laissés sans intervention, et j’ai été émerveillé, une fois de plus, par les capacités des enfants à savoir exactement ce dont ils ont besoin pour les aider à guérir leurs blessures.

Il n’a pas fallu longtemps non plus avant qu’ils invitent mes enfants à se joindre à leur jeu.”

Tu veux en apprendre plus sur l’outil utilisé par cette maman, que l’on appelle le Jeu-écoute ? Découvre cet article, Cinq outils d’écoute qui vont transformer ta façon d’être parent.

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15 façons ludiques de résoudre la rivalité entre frères et sœurs https://www.handinhandparenting.org/2024/04/15-facons-ludiques-de-resoudre-la-rivalite-entre-freres-et-soeurs/ Sat, 27 Apr 2024 21:02:19 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=64080 Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand La rivalité entre frères et sœurs est un défi inévitable lorsqu’on élève plus d’un enfant. Quelle que soit la différence d’âge ou la personnalité des enfants, tôt ou tard, tous les enfants ayant des frères et sœurs se fâchent avec leur frère […]

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Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand

La rivalité entre frères et sœurs est un défi inévitable lorsqu’on élève plus d’un enfant. Quelle que soit la différence d’âge ou la personnalité des enfants, tôt ou tard, tous les enfants ayant des frères et sœurs se fâchent avec leur frère ou leur sœur. Mais ne t’inquiète pas et ne pense pas que cela reflète ce que sera leur relation pour toujours.

Une idée à la base de l’approche Hand in Hand est que les enfants sont naturellement bons, aimants et qu’ils veulent s’entendre et coopérer les uns avec les autres. Cependant, il arrive qu’ils soient submergés par de grands sentiments parce qu’ils n’ont pas assez de toi et de ton temps, parce qu’ils ne veulent pas partager, ou à cause d’autres bouleversements qui peuvent survenir dans la vie de tous les jours.

Dans ce cas, les sentiments douloureux submergent le système limbique – la partie émotionnelle du cerveau – et le cortex préfrontal – la partie du cerveau responsable de la pensée rationnelle et raisonnable – ne peut alors pas fonctionner correctement. Il en résulte les comportements négatifs que l’on observe entre frères et sœurs.

Ces sentiments de rivalité entre frères et sœurs peuvent être atténués par quelques stratégies importantes qui, employées tôt et souvent, peuvent ouvrir la voie à des relations riches, ludiques et affectueuses entre les enfants. Ces stratégies n’étant pas l’approche typique du “Ne fais pas ça ou je t’envoie dans ta chambre”, elles sont difficiles à mettre en œuvre. Mais les résultats qu’elles apportent au fil du temps sont profondément gratifiants.

Un temps d’écoute régulier peut nous aider à gérer les sentiments que nous inspirent les bagarres de nos enfants. Il peut être très utile de parler du passé et des relations que nous entretenions avec nos frères et sœurs. En libérant nos propres sentiments, nous pouvons nous concentrer sur la rivalité entre frères et sœurs en toute sérénité.

Rester ou jouer ?

Lorsque les frères et sœurs ont été blessés l’un par l’autre, qu’ils pleurent ou sont en colère, la meilleure solution consiste à Rester-écouter leurs émotions jusqu’à ce qu’ils se sentent mieux.

À d’autres moments, lorsqu’il y a une légère tension, le Jeu-écoute est parfait. Lorsque nous nous approchons dissolvons les luttes de pouvoir par le jeu, nos enfants disposent d’un puissant exutoire pour évacuer le stress et les tensions, par le rire et l’amusement. En évacuant leurs sentiments, ils n’auront plus besoin de s’en prendre l’un à l’autre.

15 astuces pour dissoudre la rivalité entre frères et sœurs

Certains de ces jeux sont idéaux pour jouer au moment où la rivalité entre frères et sœurs se manifeste. D’autres peuvent être utilisés à titre préventif. Certains de ces jeux consistent à vous placer, en tant que parent, dans le rôle le moins puissant. Tandis que vos enfants conspirent contre vous et extériorisent leurs sentiments, ils créent des liens et se rapprochent les uns des autres.

Il est important de se rappeler que ces conseils ne s’adressent pas uniquement aux enfants ayant des frères et sœurs ! Nous avons utilisé avec succès plusieurs de ces conseils pour gérer la “rivalité entre amis”, qui peut également être très fréquente dans les premières années de la vie de l’enfant.

1. Mon objet précieux Ce jeu est idéal lorsque deux frères et sœurs se disputent un jouet. Prends un livre, un coussin ou tout autre objet qui n’est pas vraiment précieux. Dis à tes enfants qu’il s’agit de ton objet précieux dont tu ne veux jamais te séparer. Tiens-le très fort et laisse-les se battre pour l’obtenir. Répète l’opération avec un autre objet, de façon à ce que chaque enfant puisse à son tour t’arracher quelque chose des mains.

2. le ballon fugitif Emmène tout le monde dans le jardin ou dans le parc pour évacuer les tensions. Apporte un ballon et dis à tes enfants, sur un ton ludique et sérieux, que tu ne veux pas qu’il soit lancé à un endroit particulier – par exemple en bas d’un toboggan ou dans un bouquet d’arbres – ou qu’ils peuvent jouer avec, mais qu’ils ne doivent pas se le lancer les uns aux autres (un peu de psychologie inversée simple fonctionne souvent !). Laisse-les l’attraper et courir. Lutte avec eux pour essayer de le récupérer, mais laisse-les toujours gagner. Gère le jeu de façon à ce que les deux enfants aient chacun leur tour pour attraper la balle.

3. Cacher un objet Tu peux essayer avec un ballon dans le jardin, comme dans la proposition précédente, ou avec un autre objet dans la maison. Dis à tes enfants, d’une manière ludique et sérieuse, que tu ne veux vraiment plus qu’ils jouent avec cet objet et que tu vas le cacher pour qu’ils ne puissent pas le trouver. Pendant que tu le caches, dis-leur de fermer les yeux et de ne pas jeter un coup d’œil d’une manière qui les invite en fait à le faire ! Faites ensuite toute une histoire lorsque l’objet est découvert et qu’ils commencent à jouer avec : “Oh non ! Comment as-tu fait pour le trouver si vite ? Cache deux objets s’il est préférable que chaque enfant en trouve un.

4. Musicothérapie  Prévois une boîte remplie d’instruments de musique bruyants comme des maracas et des flûtes à bec. Lorsque tu essaies de t’atteler à une tâche ménagère telle que le nettoyage, la cuisine ou la rédaction d’un e-mail et que tu sens qu’une tempête se prépare entre tes enfants, dis-leur d’un ton enjoué et invitant que tu espères vraiment qu’ils ne sortiront pas les instruments de musique et ne te dérangeront pas. Ma fille et son ami ont adoré faire du bruit pour me “déranger” pendant que j’essayais de préparer le dîner, et cela les a aidés à rester en contact et à ne pas se disputer. Pour les faire rire davantage, tu peux enlever les instruments à tes enfants et les remettre dans le tiroir en leur disant que tu espères vraiment qu’ils ne les sortiront plus.

5. Défis stupides de Julianne Idleman, de Hand in Hand. Dis à tes enfants que tu es le.a champion.ne d’un certain défi et que vous pourrais battre les 2/3/4/ enfants ensemble. Il peut s’agir de lancer des chaussettes sur le lit, ou de faire sauter des balles de ping-pong d’une table avec une paille, n’importe quel défi amusant qui plairait à tout le monde. Ils pourront alors se mesurer à toi, ce qui leur permettra de tisser des liens et de relâcher la tension. Faites un bon combat, mais laisse-les gagner à la fin, pendant que tu agis comme si vous étais “bouleversé.e” et surpris.e de la façon dont ils ont réussi à te battre.

6. Un journaliste sur les lieux Lorsque tes enfants se disputent, joue le rôle d’un journaliste qui vient les interviewer. Dis quelque chose du genre : “Bonjour, je vois deux enfants qui se battent. Je vois que deux enfants se battent. Avez-vous besoin de mon aide ? Que se passe-t-il ?”

7. Commentateur sur la scène Larry Cohen. Lorsqu’un désaccord survient et que chaque enfant fait des commentaires (ok, lance des insultes) à l’autre, tu fais un commentaire action par action. Comme si tu regardais un match de tennis, tu balances la tête d’un côté à l’autre en disant des choses comme : “Oh, et maintenant il lui a envoyé quelque chose, et maintenant elle se venge en poussant les pieds de sa chaise, et je me demande ce qui va se passer ensuite !!!”. Je l’utilise souvent et je suis sûre que cela les fait rire !

8. Insultes ludiques d’Otilia Mantelers, formatrice Hand in Hand en Roumanie. Si tes enfants s’insultent et se traitent de moche ou de stupides, essaies de détourner les insultes vers toi. Par exemple, s’ils se traitent de stupides, dis : “J’espère que personne ne me traitera de stupide. Si quelqu’un me traite de stupide, je serai très contrarié.e. J’appellerai ma mère. Ou s’ils disent que l’autre est moche, dis : “J’espère que personne ne me traitera de moche”. Sois exagérément contrarié.e. Mets une serviette sur ta tête. Dis-leur que tu vas te cacher et que tu espères que personne n’enlèvera la serviette pour révéler ton moche visage.

9. Réunion de famille Inspiration de la formatrice Hand in Hand en Australia, Skye Munro. Si mes précieux joyaux traversent une période difficile et ne parviennent pas à s’entendre, il m’arrive souvent de mettre un chapeau ridicule et de m’annoncer comme la maire Munro. Je convoquerai une “réunion d’urgence” et jouerai le rôle d’une maire maladroite qui tombe souvent et qui ne trouve jamais ce qu’il faut pour prendre des notes (je prendrai une carotte à la place d’un stylo, etc.). Je demanderai à chaque enfant de “plaider sa cause” et je ferai semblant de prendre des notes. Après avoir écouté les deux enfants, je trouve une solution ridicule. Par exemple, s’ils se disputent un jouet particulier, j’annonce : “Celui qui tiendra le plus longtemps sur une jambe, les yeux fermés et le doigt sur l’oreille gauche, sera le propriétaire légitime du jouet”. Souvent, lorsque nous en arrivons là, nous avons évacué beaucoup de tensions en riant et les enfants peuvent à nouveau jouer et réfléchir. Tu peux également essayer quelque chose de similaire avec une “super maman” ou un “super papa” pour arranger les choses.

10. Se joindre à la bagarre De Skye Munro. Si mes enfants commencent à se disputer et que je sens que je dois intervenir, j’essaie souvent d’être ludique d’abord et de me joindre à la bagarre ! Je vais parler d’une voix exagérée et pleurnicharde et je vais vraiment exagérer – en cherchant à faire rire. “Non, c’est mon tour sur la balançoire, tu es passé en premier la dernière fois. Ce n’est pas juuuste ! !!” Je peux même ajouter de faux pleurs et appeler ma mère ! Souvent, ils se mettent à rire et relâchent la tension qui les empêchait de négocier leur défi.

11. Poussée de la formatrice Hand in Hand Ceci Hyoun. Cette technique est idéale lorsqu’un enfant plus jeune se sent impuissant et qu’il a du mal à suivre un enfant plus âgé. Tends la paume de tes mains et dis à ton enfant quelque chose comme : “Allez, donne-moi tout ce que tu as !”. Il sait ainsi qu’il peut te pousser et te bousculer. Repoussez-le avec suffisamment de résistance pour qu’il sente qu’il doit se battre et faire preuve de puissance, tout en laissant suffisamment de mou pour permettre à ton enfant de “gagner”. Laisse ton enfant te bousculer, rire et se sentir triomphant.

12. Parle à une photo de Larry Cohen. Si tu es énervé.e par les disputes de tes enfants, parle à une photo/peinture dans la pièce plutôt qu’aux enfants. Si tu es énervé mais que tu ne veux pas t’en prendre à eux, tu peux commencer à te plaindre à la photo sur le mur ! “J’aimerais vraiment que tu te caches les yeux parce que tu n’as vraiment pas envie de voir ce que ces deux-là sont en train de faire. Tu sais quoi, laisse-moi les couvrir pour toi ! Par contre, je ne peux rien faire pour te mettre les doigts dans les oreilles – ils sont vraiment bruyants ! Dommage que tu ne puisses pas t’enfuir ! Ha ha, mais moi je peux !” Shaheen a essayé et dit : “Quand j’ai fait ça, ça les a arrêtés dans leur élan, mais ma fille n’a pas perdu une miette. Elle a immédiatement commencé à parler à l’image !

13. “Qui a besoin de câlins ?” Cela fonctionne vraiment comme un câlin vigoureux. Avec un regard amusé, je dis que les mauvais sentiments ont besoin d’un câlin. Soit ils adorent avoir l’occasion d’être physiquement avec toi, comme ma fille, soit ils profitent de l’occasion pour me déjouer et s’enfuir ! Parfois, cela se termine par un bon jeu de poursuite, et pour impliquer le frère ou la sœur, nous venons de différents côtés pour essayer de l’attraper, ou mieux encore, nous nous tenons la main et nous trébuchons pour essayer de l’attraper. Beaucoup de rires !

14. Lutte amusante Parfois, c’est mieux quand on se joint à la lutte ! Lorsque les enfants étaient en train de s’amuser au bas de l’escalier et de lutter, l’un essayant d’empêcher l’autre de s’enfuir, j’ai vu que la situation risquait de dégénérer et que l’un des deux se mettrait en colère ou s’énerverait. J’ai couru rapidement et j’ai commencé à m’impliquer ! Je me suis accrochée à celui qui s’accrochait à l’autre, en criant et en jouant : “Je le tiens ! Cours et sauve-toi !” Le plus drôle, c’est que même si elle aurait pu s’en sortir, elle s’amusait trop et s’est délibérément laissée attraper à nouveau. – Shaheen Merali

15. Bataille d’oreillers et Écoute de Carolina et Isabella Hyoun (9 et 7 ans). Prends un oreiller et demande-leur de le frapper ou de te faire tomber sur le lit. Installe les deux frères et sœurs dans une pièce et l’adulte tiendra un oreiller qu’ils frapperont à tour de rôle pour exprimer leurs sentiments. Tu peux également les laisser utiliser l’oreiller pour essayer de faire tomber l’adulte ensemble, afin qu’il y ait un travail d’équipe. Ils se rendront alors compte qu’ils peuvent travailler ensemble plutôt que l’un contre l’autre.

J’espère que te prendras plaisir à dissoudre les tensions familiales en vous amusant et en riant. N’hésite pas à nous faire part de ton expérience dans les commentaires, et si tu as des suggestions ludiques à nous faire, nous serons ravis de les entendre !

Dans la boîte à outils “Hand in Hand” :

Pour plus de conseils et d’outils pour faire face à la rivalité entre frères et sœurs, essayez :

Shaheen Merali

Shaheen Merali est formatrice Hand in Hand au Royaume-Uni. Mère d’un garçon de 10 ans et d’une fille de 8 ans, elle connaît de première main les joies et les difficultés des relations entre frères et sœurs ! Connectez-vous avec Shaheen.

Kate Orson

Kate Orson est auteure et mère d’une fille de 13 ans. Originaire du Royaume-Uni, elle vit aujourd’hui à Milan, en Italie.

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Small Doses of Connection Make a World of Difference to a Stressed or Anxious Teen https://www.handinhandparenting.org/2024/04/small-doses-of-attuned-connection-with-you-can-make-a-world-of-difference-to-a-stressed-or-anxious-teen/ Fri, 19 Apr 2024 14:16:33 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=64056 Room tidying. Homework. School. Tests. Teen anxiety can display in the form of minor avoidance of a certain activity, but can also escalate into full-on terror at the thought of something. It takes on different disguises but with fear at its source.  A series of unfelt emotions can accumulate into a big, uncomfortable knot that […]

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Room tidying. Homework. School. Tests.

Teen anxiety can display in the form of minor avoidance of a certain activity, but can also escalate into full-on terror at the thought of something. It takes on different disguises but with fear at its source.  A series of unfelt emotions can accumulate into a big, uncomfortable knot that has the power to prevent us from moving forward. 

It can be incredibly challenging to witness signs of anxiety in our children. Too often we can feel helpless, but as parents, it is possible to play a powerful role in gently supporting them as they face and feel the big emotions that are holding them back. It is important to find our own support as we help our children, as parenting itself is very emotional, under-supported work.

The Essential Groundwork: Building a Connection Habit 

 Well beyond the baby and toddler years, and even when they’re yelling at us to “Just. Go. Away!!!!”, our teens still deeply long to feel connected to us; it’s simply the way they are wired. Particularly when they are at their worst; consider these times a nudge to ramp up your ‘time in’ with them. Older children can be slow to warm to our presence and over time can develop a shield of isolation around themselves when things haven’t been going so well. Through building a connection habit and providing safety and availability, we can reach them.

TIP: There are different ways to connect with a teen, and in general, it’s good to be more stealth and opportunistic than in the toddler years when it was possible to pick them up and swing them around or blow raspberries on their tummy. 

It can be great to start with a habit of being in the vicinity and lightly occupied around your teen. Your proximity and availability will be felt. This might well be the setting in which they first share about something they’re finding difficult. It may take some serious mental resolve for you to step over piles of dirty clothes in your teen’s bedroom as you go in to simply keep them company for a short while.

When you do, it’s really important to put on hold any demands, questions, or even general small talk. Simply bring your unconditional warm attention and interest to them and anything they share at these times on their terms. There may be no sharing, but you’ve been there with them unconditionally, and this is perfect. 

A great way to deepen the connection with an older child is to make a habit of actively stepping into their world, one-to-one. Ask to join them in watching their favorite series or YouTube channel. Sit next to them as they are gaming and ask to play with or against them, or simply show you’re impressed with their skills. Throw or kick a ball back and forth. After some days or weeks of one-to-one time spent, or bedroom ‘sit-ins,’ don’t be surprised if your teenager comes to invite a daily dose of this type of connection with you. 

Ready to receive?

In addition to our connectedness, the teen brain scans for how ‘safe’ & emotionally available we are. Adolescents are wired to be highly sensitive to social cues such as body language and voice tone; direct eye contact can feel overwhelming for them.  It’s important to be able to bring your most anchored self to your teen.

Notice if you’re getting triggered in their company and find a place to explore this. If your own teen years were difficult, your child may be unintentionally pressing on points you had long tried to forget about, from when you were their age. Seek extra support if you need to. Read about Hand in Hand Parenting’s supertool for parents only: Listening Partnerships or consider joining a Parent Support Group.

Get Playful and Promote Laughter

Play and laughter often fall away in adolescence when life can become a little too serious, social status feels important to maintain, and studies can take over. Yet play and laughter are highly effective connectors and have the bonus of helping teens release lighter fears. What really makes yours roar with laughter? Or what used to?

TIP: Look for opportunities to take the less powerful role in your play with them. Pillow fights and play-wrestling never grow old.

Staylistening

With the parent-child connection well secured, the groundwork is laid; the conditions are right for your teen’s nervous system to sense that it’s safe to start recovering from uncomfortable feelings fueling their anxiety.You might be just about to leave a no-agenda sit-in when your teen brings up a delicate issue they want to share. Equally, they may bring up what’s troubling them during a car journey, with no face-to-face intensity. Or there may be an eruption of full-blown tears with trembling seemingly out of nowhere.  

It’s now that we get to do our most transformational work: We listen well.  Because emotional offloading in teens is often more verbal than a straightforward toddler tantrum, it can be tricky to just listen! We can be tempted to engage with a rational, logical response for how they might fix whatever it is they are bringing up. These well-meaning suggestions are nearly always angrily shot down because that’s not what they need right now. If problem solving support is still needed, doing it after they have had a chance to sort through all their feelings about it will make the problem-solving much more effective. 

Our child has deemed us an emotional safe harbor, but the healing process isn’t always pretty. Although lighter fears are released through laughter; tears, trembling, raging, and sweating are also signs that some big feelings are passing through. As we anchor our teen, our job is to get as close as we can to them (safely), and to beam the non-verbal signals: “I’m not worried”; “I know you’ll get through this”. Offer eye contact and gentle touch, but often, physical calm proximity is enough.

TIP: Listen well: validate, but don’t question and don’t fix.

As a mother of 3, for many years a part of my brain was always thinking and scanning for solutions or causes of the problems that sent my children into meltdowns. There was a lightbulb moment when I realized my brain power would be better spent simply focusing as calmly as possible on my child, and grounding myself in the process. The same applies to my now teenager. 

Anchor & Staylisten until the emotions have run their course. It can be useful to think of these as energy-in-motion – taking their natural route through: up and out. 

When you make the time to continue with a connection habit, further emotional releases can follow. Your teen’s nervous system receives the message ‘I can get through these big feelings… what else? Then wonders: how about facing something new?’ Their emotional resilience grows; with you as their safe harbor.

  • Katharine Willsher is a Certified Hand in Hand Instructor based in Guildford, UK. 

Need help reaching your teen? These posts will help:

How Special Time Works with Teens

Teens Emotions: Helping Your Teen Release

Understanding Preteens and Teens [Free Download]

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Always consider reaching out to a mental health professional if you feel your teen’s mental health challenges are bigger than you alone can help them with

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What if Consistency is not Vital? https://www.handinhandparenting.org/2024/02/consistency-is-not-vital/ Mon, 05 Feb 2024 15:00:48 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=61935 Consistency is not vital Can you believe this?  This nugget of wisdom is perhaps the most important thing that I learned when I first came across Hand in Hand. So much of the advice about how to handle a range of parenting challenges, and about limit setting in general, suggests that it’s super important to […]

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Consistency is not vital
Can you believe this?  This nugget of wisdom is perhaps the most important thing that I learned when I first came across Hand in Hand.

So much of the advice about how to handle a range of parenting challenges, and about limit setting in general, suggests that it’s super important to “hold the line” and remain consistent in the limits we set.  And when we can’t manage this, we often feel bad about our parenting.

The importance of being “seen”

In reality, we change our minds, and our plans, more often than we realize.  Probably several times a day.  Our children are watching, and they know this, and in general they can make sense of it.  It’s when we are emotionally inconsistent that they get confused.

What is definitely needed, for things to go well, is your consistent warmth, approval and connection with your child.  Difficulties arise where a child can’t count on a deep sense of connection with, and being “seen” by, their parent (or other primary caregiver).  It is this which allows a child to work through the big and the small challenges that life throws at them, giving them resilience and flexibility.

And Limit Setting, too, does not go well when a sense of connection is absent, or is ruptured, or running low in your relationship with your child.

You aren’t trying to teach

We parents worry!  In particular, we worry that our children will “get the wrong idea”.  Or we assume that the problem is that they don’t understand what is necessary.  So we start to explain, instruct, and teach.

However, our children are incredibly good at learning – they are almost learning machines.  They learn to speak – sometimes in several languages – to walk, to interact socially, mostly without explicit instruction.  Most of the rules of life, and of your family – the things which are important to you – they have already learned by closely watching how you function.  Your child already knows most of the things that you think you need to “teach” her.

Emotional tensions (feelings) get in the way

Why then are our children unable to act on the basis of what they already know.  How come they can’t find workable solutions to the problems they encounter? It’s not because they don’t understand (mostly). It is because they have accumulated emotional tensions.  Feelings get in the way of them connecting with their understanding.  Feelings get in the way of remembering what is important.  Even if your child does remember, feelings will prevent them from caring.

“Off-track” behaviors are a sign of this.  These are the times when our child is having trouble with a transition, or is resisting something which needs to be done, or is being hurtful to others, or is insisting rigidly that something be done, or not be done, a certain way.  These are the ways that our child tells us that they are in trouble – emotional trouble.[i]

At these times it is important that we respond to our children.  Ignoring the “unwanted behavior” isn’t going to help them much. It leaves them alone with the problem which they’ve already told you, via their behavior, that they are unable to resolve.

The “cognitive framework”

When we respond, we often respond from a “cognitive framework” for understanding the difficulty.  We assume that the reason our child is off-track is because they don’t understand.  So we respond with an appeal to their “thinking mind” – with words, concepts, explanations and descriptions of principles (“We don’t hit each other in our family.”, “things go better if you share”, “you need to eat vegetables to stay healthy”, “if you don’t clean your teeth they will rot”).

Unfortunately, our children’s “off-track” behavior has already shown us that they are not in their “thinking mind”.  Words don’t work so well when someone is not thinking.  The problem is not cognitive, it’s emotional. They are in their “feeling mind”.

Reach, not teach

When our child shows us, by their behavior, that they are “off track” and in trouble, we need to reach for our child, to reconnect.  Sometimes, a warm offer of connection will “jump” our child onto a different track, and their resistance melts into co-operation.  The more playfully you can do this, the better. Playfulness is deeply connecting, and is an antidote to the weary, tense tone that we adults often adopt when course-correcting our child.

The ”emotional framework”

When we bring a limit with warmth and gentleness, we are offering connection.  If the warmth we bring isn’t enough to resolve the difficulty, then a firmer (but still warm) limit may work to bring feelings to the surface.  Remember, these feelings are the emotional tensions that are driving our child’s off-track behaviour, and they will be better off without them.

Reaching for our children in this way, we are using an “emotional framework” for understanding the difficulty and how to respond.

Off-track: The challenges of everyday life

Our children’s off-track behavior tends to present in two broad categories.

The first is to do with the challenges of daily life.  These can be as small as your child not wanting to put on their socks, or as large and important as your child not wanting to be buckled into their car seat.  It’s safe to assume that there is usually some kind of emotional tension causing, or contributing to, the snarl in the routine, power struggle, or the safety issue.

In addition, other feelings (possibly about things which are not directly related) can “piggy back” on the difficulty.  Humans don’t like to be carrying emotional tension, as it fouls up our functioning.  So we are always looking for opportunities to offload those tensions – almost any excuse will do.  The teacher was mean in class?  Then homework, or chores, or sharing, might become difficult.  Mummy was working late last night and missed the bed-time routine?  Then getting dressed the next morning or eating breakfast might turn into a struggle, or being unable to play co-operatively, or hitting other children,.

Off-track: Keeping feelings at bay

The other “driver” of unworkable behaviors will be strategies which your child has adopted to squash down hard feelings.  We all do it – when you feel upset or agitated, what do you reach for?  My go-to is caffeine, which I’m pretty sure I was consuming in significant quantities in the womb!  These are the things we do to avoid feelings – watching TV when we should be doing something else, eating, even exercising can be a way for some people to avoid feelings.

These strategies also extend to things we avoid, and things we must have.  So your child won’t happily turn off the light at night because they are scared of the dark, or doesn’t want to visit a friend because they are scared of the cat, or won’t join the swimming class because they are scared of the water.  As for “must haves” many a parent has developed sophisticated work-arounds to make sure that thing is always available – purchasing two teddies, in case one gets lost, or washing and drying blankie while our child is at day care, because bedtime is impossible without it.

We try to “tamp down” feelings because no-one was able to listen to us about them when they first got laid in by some stressful experience.  So for a child, sucking on the pacifier (or dummy as we call it here in Australia) may work to keep feelings at bay.  Extending the bedtime routine may be an attempt to put off the feelings of separation which come up for many children when they finally have to sleep.

These strategies probably come in handy when there’s no-one to listen to us, but unfortunately the feelings don’t go away, they just go underground.  There, they tend to accumulate, and it gets harder to stop them from bubbling up.  So the bedtime routine gets longer and longer, or your child seems to be unable to function unless they have their special soft toy with them.  In general, we tend to accommodate or work around these “preferences” and “needs” in the interests of keeping the routine moving along.  But, more often than not, at some point, the workaround gets to be harder than dealing with the underlying upset.

Upsets are part of the process

It turns out that if we interrupt our child’s “off-track” behaviors, there’s a reasonable chance that feelings will erupt (and so might ours, but that is another article!).  The good news is that in this “emotional framework”, upsets are often the pathway to co-operation and not a sign of something bad.  Tears release grief; sweating, shaking and angry words release fears; and laughter releases lighter fears and embarrassments.  Your child will be able to make more workable decisions after they have had a chance to offload these feelings with a good listener.  They will be able to think better.

Setting Limits brings up feelings

When there is a safety issue (in the category of everyday challenges) , or when you’ve got sick of the drama that ensues when blankie is lost (in category of feeling-squashers), or when the bedtime routine is exhausting you (could be either category of problem), it’s time to Set a Limit. The limit works, effectively, to drive the feelings to the surface, where they can be offloaded.  The real purpose and power of the limit is to bring those feelings to the surface by placing a kind of road-block in the way of the behavior.  An upset is a sign that a limit is doing exactly what it is designed to do.

It depends on the circumstances

Knowing this, you can make a judgement call.  Are you ready to listen when you’ve brought the limit?  Or do you have the energy to divert the difficulty more gently with play?  Or do you leave things as they are – a bit off-track for the time being – because you know you can’t handle the upset right now.  Perhaps you are tired and worn out.  Or grandma is over for dinner and she finds big upsets distressing.  It makes sense to be flexible about this sort of thing.

However, if you are always putting off the upset, then you are probably not doing your child, or yourself, a favor.  The feelings which are driving your child’s off-track behavior today are probably giving them trouble in other areas of their functioning.  And sometimes the load of feelings is so great that they can’t be tamped down, soothed away or distracted from, or the off-track behavior is a genuine question of safety.  At these times, you don’t have the choice but to bring a limit and then listen as best you can.

Flexibility is important

Let’s think about the challenge of getting your child to sleep in their own bed[ii].  Perhaps your child is adamant that they should sleep with you.  If you propose that they sleep alone, it will likely bring up big feelings for your child.  Those feelings are probably about separation, but could be about anything.  Feelings of sadness, frustration, boredom or grief may “piggyback” along for the ride.  Any limit may serve to bring those feelings up to the surface, to be offloaded and left behind.

In this process, you are not trying to “teach them to sleep” (which might require consistency), but instead you are aiming to drain away the feelings which stop them from sleeping.  Every little bit of draining you can do will help.  The feelings which erupt are exactly the feelings which have been making it difficult for them to get to sleep, or stay asleep.  Listening to these feelings as they offload is the key to progress.

Pace Yourself

It is important that you approach this project at a pace that is manageable for you and your child, and at a pace that maintains your child’s trust in you and sense of connection with you.[iii]

Maybe you have listened for a while and can listen no longer.  Or you now need to get to sleep yourself.  Or you can tell that you are beginning to lose patience and are getting irritated, or worse.  Then it’s OK to bring the child back to your bed, or give them back their dummy.  They will probably stop crying, and you, and they, may be able to get some sleep.

You are unlikely to have completely drained the bucket of fears that are keeping them awake.  But I’d bet money that if your child has not finished, and still has a load of feelings in their emotional backpack, they will give you another chance, sooner rather than later, to set a limit and listen to them until they are done.

Consistent connection…not taking a “hard-line”

Focusing on consistency has your attention on the wrong solution (teaching/instruction/information and advice-giving) based on an incorrect (or at least insufficient) understanding of the problem (that the root of the problem is cognitive). In a way, a focus on consistency simply does not give you enough room to move.

The “ emotional framework” puts your focus on connection with your child, and on taking opportunities to set limits when your child is off-track, in order to pull up, and release the feelings which are getting in the way of good thinking and co-operation. Chances are, to keep doing that well, you’ll need to find someone who can listen to you – after all, your child isn’t the only one with feelings!

Go well, stay connected, and pace yourselves.  Parenting is a long-term project.

 

Not sure where to start with applying HandinHand in your family?  Tried something and it didn’t seem to work? Madeleine loves to help: why not book a Free 20 Minute Consultation, and she can direct you to the best resources and support.

[i] In talking about limit setting, I am assuming that what you are asking of your child is reasonable and workable.  We need to check – with our Listening Partners, or with someone with whom we can talk about the details and challenges of parenting.  Ask “Is my limit reasonable?” and “Am I going to be able to hold this limit (i.e.  enforce it)”.  Expecting a two year old to get through the supermarket without touching anything, for instance, is not reasonable or workable.  Insisting on an early bedtime with an older toddler when they napped for several hours in the day may not be reasonable or workable.  Expecting your older child not to scroll on his phone at night may not be reasonable or workable, given how addictive digital devices can be.

[ii] Just to be clear, I don’t have a “position” on sleeping arrangements.  I’m a fan of “musical beds” – such that everyone is sleeping in a bed big enough for them to sleep there reasonably comfortably with someone else if necessary.  Who sleeps where depends on what is going on in your household at any particular point in time.  That said, if your child’s insistence on sleeping with you is wearing you out, then it might be time to embark on the emotional project of helping them relax about where and who they sleep with.  On the other side of the project, they may, or may not, sometimes sleep here, and other times sleep there, depending on what works best for everyone, but the choice won’t be rigid.

[iii] To bolster your child’s sense of connection with you, especially when you notice that you are having to set lots of limits, it’s good to make sure that you are doing plenty of Special Time with your child.   This is the Listening Tool that gives your child a deep sense that you are on their side.  They will “borrow” from this when you set a limit – at which time they are probably convinced that you are not on their side!

 

 

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Attacher son enfant dans son siège-auto : fini les conflits ! https://www.handinhandparenting.org/2024/01/attacher-son-enfant-dans-son-siege-auto-fini-les-conflits/ Mon, 22 Jan 2024 16:42:13 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=61754 Tu connais peut-être ce moment de lutte quotidienne quand tu essaies d’attacher ton enfant dans son siège-auto. Si tu en as marre des conflits, découvre comment mettre fin à cette bataille. Je décris dans ce récit comment je m'y suis prise avec ma grande de 6 ans, en espérant que cela t'inspirera !

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child car seat travel

Attacher ma fille dans son siège-auto : une lutte au quotidien

Ma fille de six ans traversait une période où elle voulait contrôler tout, que ce soit qui s’asseyait d’abord à table, qui sortait en premier de la maison, qui atteignait la voiture en premier, et bien plus encore. Elle était en plein dans une sorte de projet émotionnel qui avait été déclenché par des événements difficiles qu’elle avait vécus. Je savais que chacun de nous a en lui un processus naturel de guérison, et si je pouvais bien l’écouter, nous pourrions surmonter son besoin de tout contrôler. Cependant, c’était surtout dans la voiture que cela devenait impossible à gérer pour moi.

D’abord, elle refusait de monter dans son siège auto. Ensuite, elle refusait d’attacher sa ceinture ou de me laisser le faire. Puis, une fois attachée, parfois en moins de 30 secondes, elle défaisait à nouveau sa ceinture. La lutte de pouvoir était continue. Il y a eu quelques moments où je la forçais dans son siège et la menaçais si elle défaisait la ceinture. Je n’étais pas fière de ces moments, mais je me sentais complètement impuissante. J’étais au bout du rouleau et j’essayais tout ce qui me passait par la tête. Cependant, la contraindre et la menacer ne faisaient qu’intensifier nos luttes de pouvoir. La goutte d’eau a été quand elle a commencé à se détacher alors que je conduisais sur l’autoroute à 130 km/heure. J’ai eu envie de hurler et j’ai eu des idées assez noires qui m’ont traversé l’esprit. Il était temps que je m’y prenne autrement. Ça ne pouvait plus continuer ainsi.

D’abord, j’ai décidé de prendre soin de moi pour réfléchir à ce problème de siège auto

Pour commencer à changer, j’ai commencé par moi-même. Je me suis organisée des temps d’écoute en prenant des rendez-vous avec plusieurs Partenaires d’écoute. J’ai pu leur parler de mes difficultés avec ma fille que je trouvais très têtue. Je transpirais en rejouant à voix haute avec mon Partenaire d’écoute ma colère et ma frustration face aux comportements de “petit dictateur” de ma fille. Je tremblais en me permettant de revisiter les moments où je m’étais sentie impuissante, seule et contrôlée en tant que jeune enfant. J’ai pleuré à propos des moments où les gens me regardaient avec ce regard qui signifiait : “Contrôle cet enfant”. J’ai même crié : “Je ne sais pas quoi faire !” Mes Partenaires d’écoute ont continué à croire en moi. Ils m’ont dit que je trouverais une solution même si je pensais que je faisais quelque chose de mal et qu’il y avait quelque chose qui clochait chez ma fille. J’ai même ri de la façon dont cette situation nous avait tous deux poussées au bord de la folie, mais en même temps, j’avais vraiment peur de ce qu’elle devenait.

Après plusieurs séances avec différents Partenaires d’écoute, j’ai commencé à remarquer que je me détendais un peu autour de cette question et des sentiments oppressants de douleur et d’anxiété. Je savais aussi que me sentir plus détendue me permettrait de réfléchir davantage à une solution. Ma fille réagit très bien à l’outil de Jeu-écoute, alors je me suis concentrée sur cet outil particulier de Hand in Hand. J’ai eu quelques idées et j’ai décidé de les essayer.

Quand l’utilisation du Jeu-écoute permet de tout changer

La fois d’après, quand nous sommes arrivés sur ma place de parking à la maison, j’ai attrapé la boucle de ma ceinture de sécurité et j’ai crié : “Oh, je ne peux pas défaire ma boucle. Je suis coincée !” Tout en me penchant, en prétendant essayer de sortir de ma ceinture de sécurité, j’ai crié : “À l’aide ! À l’aide !”

Ma fille a immédiatement ri et a sauté en avant pour m’aider. “Ouf, je ne voudrais certainement pas être coincée dans la voiture. Je sentirais mauvais après quelques jours.”

Le lendemain matin, alors que nous partions pour l’école un peu plus tôt et que les enfants étaient attachés dans leurs sièges-auto, je me suis assise et j’ai dit en faisant semblant de paniquer : “Ma boucle ne fonctionne pas, je ne peux pas m’attacher.”

Encore une fois, ma fille a ri, a défait rapidement sa ceinture de sécurité et m’a attaché.

J’ai ajouté : “Oh merci”, avec un ton du genre, “Tu m’as sauvée !”

Sans dire un mot, elle s’est assise et s’est attachée. Avant qu’elle ait fini, j’ai défait ma ceinture de sécurité et j’ai prétendu m’emmêler avec elle. “Oh, à l’aide, ma ceinture de sécurité s’est détachée et maintenant elle s’emmêle.” Je luttai massivement comme si une pieuvre m’attaquait.

Ma fille est venue à ma rescousse à nouveau avec beaucoup de rires et de joie. Elle a repris le contrôle de ma ceinture de sécurité et m’a attaché à nouveau.

Nous avons continué à jouer plusieurs variations de ces jeux au cours des deux jours suivants. Ma fille n’a plus jamais eu de problème avec sa ceinture de sécurité. Elle ne l’a jamais enlevée lorsque nous étions en voiture et s’attacher en voiture n’a plus du tout été un problème.

À toi de jouer !

Voilà, tu as maintenant quelques astuces simples pour mettre fin aux batailles fréquentes quand il faut accrocher ton enfant dans son siège-auto. En intégrant le jeu-écoute, tu transformes ces moments de stress en des occasions de connexion avec ton enfant. N’oublie pas que le Partenariat d’écoute, en parlant de tes propres défis et en recevant un soutien compatissant, peut-être un allié puissant dans ce processus. Alors, dis adieu aux conflits et c’est parti pour des trajets en voitures mille fois moins stressants !

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Seven Surprise Ways To Stop Tantrums In Their Tracks https://www.handinhandparenting.org/2023/10/stop-tantrums/ Mon, 30 Oct 2023 01:18:42 +0000 https://www.handinhandparenting.org/?p=42597 It seems like my son has been advocating for himself since the minute he was born. If he wanted to feed, he wanted to feed now!  As a toddler, if he wanted my attention he’d climb up on my lap and turn my face away from whoever I was talking to.  If he did not […]

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It seems like my son has been advocating for himself since the minute he was born. If he wanted to feed, he wanted to feed now! 

As a toddler, if he wanted my attention he’d climb up on my lap and turn my face away from whoever I was talking to. 

If he did not want to go to preschool – and that was often – he would stall from the minute he woke up. 

And on those days?

He would not eat breakfast. 

He would not stop playing. 

He would not get dressed. 

He would not put on a coat or carry a bag. 

He would not leave the house. 

And he would not, no, he definitely would not, climb the stairs up to pre-school. 

You can guess where all of this ended? A raging tantrum or meltdown.

And all the while I heard my dad’s voice in my mind: “Just make him do it.”

Oh Dad, how I tried. 

I was doing all the things to stop tantrums—but nothing worked

When I looked online I read that a good strategy to stop tantrums was to ignore them. As in walk the other way. Maybe it works for some kids. But not mine. In fact, ignoring his protests and defiant “No’s” seemed to fire up his fury. 

So, I tried to ignore them other ways. I tried to stop tantrums from happening at all. First I tried to go with his flow, thinking that would make everything rosy.

If he wanted toast instead of oatmeal, I made it. If he wanted to leave without a jacket, sure. If he wanted to stuff his bag with 3000 legos, two fat, heavy books, his dinosaur stuffy and his favorite pen (which I would have to lug around for him), go for it. I just wanted things to run smoothly – even if I was fuming inside. 

But it would take an age to do anything. I got annoyed and lectured, while he covered his ears, or yelled. 

If that didn’t work, I tried fake threats. I’d say things like, “I’ll have to call your teacher and you can tell her why you don’t want to come.”

Naturally he soon found out I was bluffing!

After setting limit after limit on whatever I wanted to be done and seeing it ignored, I became a champion barterer. I exchanged cookies for goodwill. I exchanged no showers for a smooth bedtime. I exchanged more time for eventually leaving without any big upsets.

Seriously,  “Just one more minute and then we have to leave,” became a regular mantra. 

After that, I resorted to yelling and timeouts.

But honestly? Nothing worked.

 

“I burned with embarrassment…”

My son’s frequent response was to lay on the floor shouting, crying, and refusing to move. His tantrums seemed epic. There felt no way to stop them.

We regularly got to the point where all I felt I could do was peel his rigid back off the floor, scoop him up into my arms and carry him howling to where we needed to go. 

I burned with embarrassment. I walked with my head down trying to avoid all the judgy looks I imagined going on around me.

The only upside, it seemed to me, was that I developed some seriously sculpted arms, because after not too long I found myself carrying my big, strong, rambunctious three-year-old everywhere. 

But it was clear.

Although my arms were strong, my resolve was weak. 

He ruled the roost while I felt I had zero control over anything. It soon seemed like the whole family was skipping to his beat. 

Any parenting expert would tell you that this was not a good place to be. A 3-year-old cannot handle that kind of power. And my heart grew heavy when I thought of all the years of parenting still to come. I imagined him as a 15-year-old, lying beneath his covers, refusing to get up and go to school while I stood by powerless. 

I knew I needed to change things, but how? It felt like I’d tried all the parenting tips and tricks ever dreamed up. 

I had no real clue how to make a meaningful change that would actually work. 

Until I discovered a whole new way to respond to his behavior. 

Why doing these things won’t stop tantrums

By toddlerhood most kids are experimenting with boundaries. It comes with a natural desire to exert independence. And testing boundaries is good, as children begin to learn what happens as a result. Seen this way, testing limits is quite a grand experiment in cause and effect. 

But, it can be frustrating, especially in toddlerhood, when some children test boundaries thick and fast. 

And yet, saying no all the time can make us parents feel like the fun-sponges of childhood. Who wants to be a fun-sponge?!!

We may also second-guess our decisions. Would an extra cookie really hurt? What’s five more minutes anyway?

Most of us also felt the wrath of an angry adult when we were kids. It hurt. It felt unfair. Like we didn’t get a say. As adults we vowed to respond to our kids in a kinder way. But how does that work if they won’t listen?

The hidden costs when parents avoid tantrums

The thing is, by saying yes, I was trying to avoid upset. I was trying to keep things happy and jolly for both of us.

But this was dancing on eggshells.

By saying yes like I did, or by giving so many choices, by trying to placate or even barter, I was teaching my son that if he negotiated enough, my “no,” would become a “yes.”

It could happen fast, or it could happen later. But soon he knew. If he cried, screamed, got angry or cried I’d try everything I could to fix things – until I lost it. 

As Hand in Hand’s founder Patty Wipfler explains in her post, When Your Kids Will Do Anything To Get Attention, the child becomes the centre of things. The squeaky wheel who “uses the threat of a disappointment, a fight, a whine, a descent into desperation, or an explosion that, on some days, can be triggered by any tiny thing.”

It sets you up for regular daily battles. It’s exhausting.

And although I felt like I could stop tantrums by giving in, I soon saw that the tantrum didn’t disappear. Instead, we’d battle over a million other little things until one of us got angry, screamed and cried. 

Which is why learning that tantrums are a good thing was a monumental mindshift.

Tantrums are good for your child. Here’s why…

In an effort to keep things less explosive, I’d been running from tantrums. An effort that returned dismal results. Hand in Hand Parenting advises welcoming them. 

Crying and tantruming are a natural way for kids to offload emotions and feelings. As natural as their desire to test limits. 

Life can feel a tough and daunting place for children, just as it can for us. Toddlers face many frustrations and fears – from eating, to dressing, to friendships, to play and new experiences. All of that fear and frustration can mount up in a child’s body. It can be too much to process. Overwhelming. Challenging behavior is a first signal that your child may have feelings bothering them. After this, it shows up in crying, upset, tantrums and meltdowns.

Crying releases the child of these tensions.

When a cry finishes naturally, what follows is often a period of calm because the fear and frustration has been released. 

In fact, listening to your child when they let out their anger, tears and frustration can be helpful in many ways. It can:

  • Help validate a child’s feelings: When we can listen to a tantrum, we show our children that all feelings are valid. Sadness is just as valid as happiness, anger is just as valid as joy. (This felt pretty radical to me, because I grew up in a family where these emotions were not welcome). 
  • Help a child regulate their emotions: Welcoming tantrums gives kids good opportunities to learn how to self-regulate, to notice how situations or circumstances cause them to feel things, how that feels in their bodies, and to work through the uncomfortable feelings. 
  • Build a strong connection between you and your child: Getting comfortable with tantrums shows your child that you are there for them through thick and thin. 
  • Demonstrate empathy and acceptance: When we can treat kids and all their feelings with empathy and acceptance, they will grow up to do the same for themselves and those around them. I think we’d all agree that the world could use more folks who know how to handle emotions. 
  • Build resilience: When you stay close and calm with a tantruming child, you hold the trust that they will work through the emotion and come out feeling brighter and freer. They learn that they control their feelings, not the other way around. When feelings scare them, they can fight the fear and do things anyway. 

Thing was, because I had tried to stop tantrums, this process was halted.

By the time I had placated, bribed and bargained, I was in no shape mentally to listen to a big cry. Very often, I was also out of time. By scooping my child up and carting him around, I forced him to do what was necessary, but did not recognise or respond to the frustration and genuine upset behind the behavior. 

“How can listening stop tantrums?” I asked myself…

So how do you actually pull off this tantrum-welcoming, trust-and-resilience-building feat?

You’ll know days when tantrums are brewing.

These are days when everything seems a bit more difficult for your child. When they find it hard to focus on a task. They can’t play. They often refuse to do what you ask. 

To test the waters, it can be helpful to say yes once to when they refuse or get grumpy. (Just once is fine!). 

Say your child refuses to wear the shirt you picked out. They want a different one. 

Try saying yes just that one time. 

If your child puts on the new shirt and moves on happily, all good. 

If your child puts on the new shirt but continues whining or gets defiant you know it’s time to set a limit around the next thing that comes up. Very often you can expect some strong feelings from your child about your limit. 

A framework for setting limits your child will listen to

 

This is Hand in Hand’s framework for setting a limit. 

Listen:

Stop, listen and think. Before you act, think about what might be causing your child’s dissatisfaction. This includes the part I just described – is your child satisfied after you say yes once? 

Or, is what you have asked them to do beyond their ability? For instance, waiting silently in line for too long? Could you lighten things up by playing a hand game or have a staring contest. 

Are you exhausted? Are you thinking about saying no to something you might usually say yes to because you don’t have the energy, like play or getting paints out? It’s fine to change up your usual rules and standards, but explain why, and that your decision is based on your needs. This may or may not be acceptable to your child. (You’ll soon find out!).

If you can’t figure things out, try asking your child what’s happening for them. Get on their eye level and ask why they are yelling or are unwilling to share. Listening to their reply can help your child offload their feelings before their behavior escalates. 

And if they are already yelling, raging, or loudly refusing, you already know. It’s time to move to a limit.

Limit:

Before, this would be the moment I’d angrily insist my son get his shoe on (which he’d throw at me). Or I’d tell him off for holding us up. It got me nowhere. So I learned to bring the limit calmly. To do this, act first and talk second. Move in close. Hold a hand that is about to throw a shoe. Make eye contact. Bring the limit. 

“No. We don’t throw shoes.” 

Keep it brief, keep it light, keep it firm. You can even say it sing-song. And then keep quiet. Your child’s feelings are likely to bubble up right about now. 

Listen:

Tune into your child and listen. You really do not need to say much other than, “I know it’s hard,” or “I’m right here.”

You may notice your child squirm, sweat, or struggle to run away. Try to stay close and kind. Taking this time just to listen will help your child recover and return to a more even state later, but try not to rush for calm to return. 

Sometimes you will rotate through this listen, limit, listen cycle again, or even a few times. You will see your child naturally come to a calm state after they work off the feelings and emotions, and sometimes that can seem to happen fast while sometimes it takes a while. 

What I’ve noticed is that moving in and starting this process the minute I see my son going off-track is most helpful. When I set the limit early, I side-step a day full of complaints and whining, a day where my son refuses request after request. 

When I remind myself the tantrum is helpful, when I breathe, take a minute to engage, and then listen, we often have a great day. 

My son, happy and light, laughs a lot on those days. He comes out with bucketloads of knowledge bombs with facts and stats I never even knew he knew. And, he actually becomes very co-operative. 

Resisting crying can sometimes feel easier

Even though I know the healing power of a good cry, I still resist my child’s tantrums some days. I tell myself I can’t listen to anything, let alone welcome his upset. 

Part of me wonders if it’s because my mind reverts back to those early days. I still expect a day full of battles and I say yes more than once – until I catch myself. 

Other times I just feel tired.

Sometimes it’s because I still misinterpret his behaviors. I’ve noticed that he resists tantrums, maybe because he senses I am reluctant to welcome them. Instead, he asks for snacks, more TV, or for me to look at him doing whatever he’s doing. Seen from the outside, it’s obvious. He’s seeking connection. But caught in the moment I still often overlook these small yet insistent requests.

On days when I start to feel annoyed and can’t quite put my finger on why, or days I know I don’t want to listen, I ask myself questions like these:

  • Has my child resisted me more than three times? I wonder what’s going on?
  • Is my child going through anything new or different that may have caused extra fear or frustration?
  • Have I set a limit using the listen-limit-listen approach, or have I given a half-hearted no. This is when I don’t make eye contact, or I say a no from the kitchen when my child is in the living room.
  • Am I feeling too tired or drained to deal with crying and upset right now? This is ok, by the way. I’ve found a few days can pass and then my son might cry after we’ve had a good time together – when I am way more open to listening. Kids can be so smart that way. 
  • Am I very involved in a current or planned task, so my child has not fully been able to show or release feelings? Just noticing this sometimes allows me to step away for a few minutes to be with him. 
  • Have I played, laughed or connected with my child recently? See below for why this is useful. 
  • Do I have negative feelings about my child’s defiance, whining, or upset or around the subject that may be causing their behavior?

The questioning process allows you to catch up with yourself and check in with your child in the moment, and is often the time I go to him and set a limit. You may also uncover habits or patterns that are helpful for the future. 

For instance, I always found listening to “It’s not fair,” whining tricky because those words were banned in the house I grew up in. It’s hard to listen and be empathetic when you were not listened to, and I’ll hear myself lecturing rather than listening.

Another time, I noticed my son’s defiance would flair if he felt rushed. He needed more space and time than I did to get something done. This was at odds with my style, which is often rushed and last minute. “Quickly popping out” for milk could easily become an epic battle of wills until I realised that this easy task for me was actually difficult for him. 

How Good Planning Can Help Stop Tantrums

If I wanted him to tidy crayons away before dinner, he needed to know early on that I expected that – not when I was carrying plates of piping hot food to a messy table. (You have no idea how many times it took me doing that before the realisation clicked!).

These days I try to plan better, but also to listen more if he has feelings about being rushed. 

One great tool for de-mystifying seemingly surprise acts of defiance and upset was in my Listening Partnership. This is where another parent and I listen to each other over the phone.  Having them listen while I got to muse, wonder and complain about things (like how unfair it felt to me to have to plan), definitely eased the negative charge I had and helped me stay calmer and more laid-back when the same thing happened later at home. 

Incidentally, I’ve also noticed his “It’s not fair,” quickly gives way to a requested task getting completed if I lightly shrug and give an empathetic nod. Hoorah!

This was of setting limits has, for us, been instrumental.

We do not fight like we did. I don’t see so nearly as much resistance. Limits are not associated with anger. They help us get more done. In fact, I actually need to set limits a lot less.

These six other ideas stop tantrums before they start

 

stop tantrums before they happen with these 6 strategies

This does not mean that you have to listen to hours and hours of tantrums. (Show me the parent who would sign up for that!). 

In fact, listening and holding space for your child’s tantrums often results in fewer tantrums, simply because your child’s backlog of feelings is regularly released. 

But there are several other things you can do to stop tantrums happening as often. 

These ideas boost your child’s sense of connection with you, which keeps them feeling secure and confident. They also offer your child alternative opportunities to work through and release emotions. Use them together for maximum results. 

Special Time – This is a special way to play one-on-one where you hand control to your child for a small window of time. There is a dual benefit of doing Special Time. Your child gets to call the shots, giving them an opportunity to exert that much craved independence. They get your undivided attention, which keeps them feeling warm, cosy and connected with you. If we’ve had a busy few days, I increase the amount of Special Time because it is so effective at rebalancing my relationship with my son. There is a free guide on Special Time here

Physical connection – Physical touch is a great way to build connection. This creates a natural sense of ease and belonging. Try a morning hug, ruffling your child’s hair, rubbing noses, piggy-backs, swing-arounds or blowing raspberries on your child’s belly. 

Empathy – When you empathise rather than offer solutions, your child feels heard. “Oh, you didn’t want to wear those pants today? The others are dirty. I know, it sucks!” 

Play – Vary quiet, bonding play, like drawing, sand and mixing potions, with loud, competitive play which helps your child release their feelings through movement. Try hide and seek, chase, and pillow fights. If you let your child “win” most of the time, they’ll experience extra bundles of good delight often. (Here’s why it’s OK to let your child win).

Laughter – Sometimes my child gets what I call the zoomies, where he gets loud, smacks me on the butt, rushes around the house and does other things I used to find annoying. Until I realised these were his connection bids. Once I stopped chastising him and started meeting his energy instead by acting like a goof-ball myself (underpants on my head is always a win) he’d laugh and laugh. Laughter is a great way for kids to release lighter fears and frustrations. 

Playlistening – I think of this as “play with purpose”. It’s play that you set up to generate fun around areas your child finds tricky or difficult. If your child is like mine and doesn’t like to leave the house for school, pick a time when you don’t have to be anywhere and “play” around leaving. Get dressed all wrong and pretend to leave. Or say you are leaving and then head to the kitchen or wardrobe and pretend it’s another world. Tell a plush toy it’s time to leave and have the toy whine and complain and beg you to stay. You are really limited only by your imagination, and as long as your child laughs, you’ll know things are going well. This kind of play can be a wonderful way to lift any negative charge that has built up around a situation. It works best if you can set up the play and then let your child lead what happens during your time together. (Here’s why…)

You’ll find that when you begin to use all these strategies through the weeks and months ahead, changes will happen. 

Your child will listen when you set a limit. Limits will be easier for you to set, and tantrums not such a heart-wrenching experience. You will feel close to being that patient parent you want to be. Your child’s outlook will shift.  You will see less resistance and defiance. Your child will feel more free and able to comply with your requests. 

And even better, you will feel a deep sense of closeness, connection and understanding of your child. 

That has been the most surprising and most rewarding benefit for me. 

My son’s fiery fury is long-gone

If your child is testing limits and fights every request you make, I hope this post helps. Identifying whining, resistant and defiant behavior as a symptom of a deeper need was a major turning point for me. Setting a limit and then listening took me time to believe in and to practice – and many days I resisted. I’m sure there will be times like this for you too. But if you keep at it I know you’ll see results. 

What gave me hope was seeing my son beam at me, happy and content, when his cries were finished.

And, over the last few years, he is lifted from the heavy burden of carrying all those feelings around everyday. His anger and frustration are gone. He seems so at ease, and has grown into a confident, funny, very intelligent boy, who is increasingly willing to try more new things. (Play dates! After-school activities! Broccoli!). 

He is still an inspired negotiator, and with the fire and fury behind it gone he is turning this skill into an actual asset. I’m no longer his enemy, I’m his parent, his coach and his biggest champion. And I no longer worry about how he’ll turn out at 15. 

If your child often resists your requests, gets angry and defiant, I know how long the days can feel. Try these tools. Embrace the cries. They may feel like the opposite of what everyone else is doing, but they work.

Do let me know what changes you see in your family. I can’t wait to hear about your transformations. 

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